DATE DE NAISSANCE & ÂGE : Il est né le 31 août 1985. Il a récemment fêté ses 36 ans !  LIEU DE NAISSANCE : Il est né à New York, et plus précisément dans la voiture de ses parents, qui n'ont pas eu le temps d'arriver à la maternité ! ORIGINES : C'est un pur sang américain, comme il aime le dire avec humour, en rappelant que les américains ont de multiples origines. STATUT CIVIL : Il est actuellement célibataire et séparé de son ancienne petite amie. Il est papa d'un garçon de 10 ans, prénommé Peter.  ORIENTATION SEXUELLE : Il n'a toujours été intéressé et attiré que par les femmes. Il se déclare donc hétérosexuel. Les hommes ne l'attirent pas plus que ça, mais il est assez tolérant et respecte les différences. METIER/ETUDES : Il a toujours aimé l'école. C'est pour cela qu'il est devenu instituteur. Il enseigne ainsi toutes les matières, aux enfants, dont il apprécie l'éveil et la curiosité. CELEBRITE: Il parait qu'il ressemble pas mal à Stephen Amell, mais il n'aime pas trop qu'on vienne lui demander des autographes ! GROUPE : Il appartient au groupe Queens, car c'est là qu'il réside depuis son retour à New York ! CRÉDIT AVATAR : HoneyMoon (1 & 3) | Fae (2) CODE RECENSEMENT AVATAR :

Code:

<b>[color=tomato]stephen amell[/color]</b> — <i>oliver spellman</i>

caractère du personnage :
Patience.
On dit qu'il s'agit d'une vertu, qui n'est pas donnée à tout le monde. Oliver a la chance d'être peu agacé et de savoir attendre sans se plaindre. Cela en fait quelqu'un de persévérant, qui a une vision sur le long terme. Il est d'ailleurs assez doué pour planifier des choses et pour les réaliser, malgré les difficultés.

Entêtement.
Quand il prend une décision ou qu'il se lance dans quelque chose, il est impossible de le faire dévier de sa trajectoire. Il n'aime pas que l'on essaie de le dissuader. Il préfère continuer jusqu'à prendre le mur, parce qu'il trouve que c'est plus constructif d'apprendre de ses échecs. Et s'il réussit, alors tant mieux !

Loyauté.
En amour, en amitié ou dans son travail, Oliver est fidèle à ses principes et à ses engagements. Il ne trahit jamais car ça ne fait pas partie de son ADN. Cela ne l'empêche pas d'être franc et de dire ce qu'il pense, surtout quand quelqu'un agit d'une façon qui lui déplait.

Discrétion.
Il ne cherche jamais à se mettre en avant et il déteste que d'autres l'affichent devant tout le monde. Il préfère la solitude aux grandes soirées et le confort de son foyer aux grands voyages. Ce trait de sa personnalité peut ressembler à de la timidité, mais il ne faut pas confondre discrétion et absence de confiance en soi !

Romantisme.
Oliver a une façon de séduire très douce. Il privilégie le romantisme, les attentions, pour plaire à l'autre. Ce trait de sa personnalité joue sur sa façon de percevoir les autres. Il fuit les femmes qui sont trop entreprenantes, trop directes, trop pragmatiques. Il leur préfère celles qui font preuve de sensibilité, d'hésitation.

Sensibilité.
Il n'en a pas l'air, mais sous ce physique de dur, de faux bad-boy, se cache quelqu'un de sensible. Sa discrétion et sa pudeur l'empêche de manifester ses sentiments en public, devant des gens qu'il ne connait pas. Mais quand il est entouré de ses proches, il ne se prive pas pour le faire. Il n'a pas un coeur d'artichaut, mais n'en est pas si loin...

Humour.
Le rire est la meilleure façon de rendre la vie plus belle. C'est ainsi qu'il le voit, en tout cas. Il est le premier à plaisanter et sur tous les sujets. Cela peut surprendre, car parfois son humour est très noir. Il ne convient pas à tout le monde. Il n'est rare qu'il fasse des blagues trash, ni qu'il pratique l'autodérision.

Ses passions et ses amours.
Il adore la mécanique. Depuis qu'il est petit, il met les mains dans les cambouis. Il est incollable sur la façon dont fonctionne un moteur.
Il est passionné de moto. Il s'est acheté une belle cylindrée et en prend soin.
Il adore partager son savoir et n'est jamais avare en informations que ça soit avec ses élèves ou son entourage.
Il raffole de la cuisine et se débrouille très bien dans ce domaine.
Parlez-lui de bon vieux rock and roll et vous en ferez un homme heureux.

Ses peurs et ses désintérêts.
Il a une phobie maladive des scorpions et des insectes. Ne comptez pas sur lui pour lutter contre la petite bête qui ne mangera jamais la grosse.
Il n'aime pas le rap. Il a déjà essayé d'en écouter pour ne pas mourir idiot, mais vraiment, il n'accroche pas.
Il a tendance à angoisser quand il a un souci de santé. Il n'est pas mauvais malade, mais il peut parfois perdre les pédales quand il ne va pas mieux au bout de quelques heures.
Il n'est pas à l'aise en hauteur. Il a le vertige, à cause d'un petit souci à l'oreille interne.
Il n'aime pas la saleté. Même s'il n'est pas maniaque, il faut que son environnement soit propre et rangé pour qu'il se sente bien.

histoire :

2 février 2010 - Atlanta | Sur un parking de cinéma...

I remember when rock was young
Me and Susie had so much fun
Holding hands and skimming stones
Had an old gold Chevy, and a place of my own

« Attends... c'est quoi... cette musique... »

« Un bon vieux rock'n'roll... »

« Oh... bon sang... Oliver... »

Il faisait nuit sur ce parking de cinéma. La dernière séance s'était terminée quelques minutes plus tôt et tout le monde rentrait chez lui. Les voitures démarraient et quittaient les lieux, à l'exception d'une seule, garée dans un recoin un peu sombre, parce que le lampadaire était grillé. Au plus grand bonheur des occupants, soit dit en passant. Personne ne voyait la buée sur les vitres, le véhicule bouger de façon régulière, dans des mouvements équivoques. A l'intérieur, sur la musique de Crocodile Rock, le dos d'Oliver ondulait, légèrement couvert de sueur. Sous lui, une magnifique blonde, aux cheveux bouclés, en bataille. Elle laissa échapper un soupir d'extase et planta ses ongles dans le dos de son petit ami. Pendant un instant, tout semble s'affoler, comme si ni l'un, ni l'autre ne parvenait à se maîtriser. Heureusement que les vitres étaient fermées et que l'endroit s'avérait désert ! Leurs deux corps, semblables à deux être morts, restèrent l'un sur l'autre, immobiles, animés simplement de leurs respirations saccadées. Aucun ne brisa le silence. La chanson finit par se terminer, pour laisser la place à plusieurs minutes de publicités. Dehors, tout était désert, silencieux. Qui aurait pu se douter de ce qu'il venait de se passer dans cette citadine bleu marine, d'occasion ? Et qui de ses deux amants enlacés aurait pu se douter que neuf mois plus tard, cette après-séance endiablée aboutirait à la naissance d'un petit garçon ? Leur enfant ?


26 novembre 1993 - New York. Dans le salon des Spellman...

« Dis, papa, comment est-ce qu'on fait les bébés ? »

En guise de réponse, Oliver eut droit au regard surpris de son père et à celui, interloqué de sa mère. C'était la première fois qu'il arrivait à capter ainsi leur attention. Il comprit que sa question, qu'il pensait banale, dégageait quelque chose de gênant. Pourquoi ? Il baissa le regard vers la maquette de voiture qu'il était en train de monter, essayant de se faire oublier. Les Spellman n'étaient pas des gens très grandiloquents. Ils aimaient leurs enfants mais ils manquaient de temps pour vraiment interagir avec eux. Que leur soirée soit perturbée ainsi par une question qui sortait de nulle part, ça restait un fait rare, exceptionnel.

« Eh bien, quand une maman et papa s'aiment très fort, ils... »

« Tu le sauras quand tu seras plus grand, Oliver... »

Sa mère interrompit sèchement son père en lui faisant les gros yeux. Elle se tourna ensuite vers lui et ajouta, visiblement agacée :

« Tu devrais déjà être au lit ! Allez, range tout ça et mets-toi en pyjama ! »

« Mais... »

« Ne discute pas ! Tu as école demain ! »

Oliver se leva, en faisant une moue contrariée. Il rangea sa maquette dans la boite en carton avec précaution, puis il quitta le salon pour rejoindre sa chambre. De là, il entendit son père et sa mère se disputer au sujet de sa question. Ce n'était pas des éclats de voix très marqués, mais ils n'étaient pas d'accord. Le petit garçon enfila son pyjama et profita d'un petit moment pour aller voir Haley dans sa chambre, qui jouait encore avec ses deux peluches préférées et leur petite sœur. Il embrassa leurs fronts, avec beaucoup de tendresse et leur indiqua qu'il était l'heure d'éteindre. Toutes deux réclamèrent une histoire. Un sourire se dessina sur son visage juvénile. Il prit un livre, s'installa sur le lit de Haley et commença sa lecture. Jusqu'à ce qu'elles ne commencent à fermer les yeux. Il coucha la plus jeune dans son lit puis éteignit la lumière après avoir branché la veilleuse. Au moment où il entra dans sa chambre, il entendit la voiture se mettre en marche. Son père partait travailler...  Allongé dans l'obscurité, il mit du temps à s'endormir. Il avait tout un tas de questions... et ses parents étaient hélas trop peu présents pour lui répondre. Par chance, il avait un instituteur qui était loquace et qui aimait beaucoup qu'on lui pose des questions. Il en profiterait demain, à l'école. Après une bonne heure, ses paupières finirent par se fermer, son souffle se fit plus régulier et il sombra dans les bras de Morphée.


30 août 2021. New York. Dans le nouveau logement d'Oliver...

Bip-bip-bip-bip... Une main s'abattit brutalement sur le réveil pour rétablir le silence. Elle fut accompagnée d'un grognement, celui d'Oliver son propriétaire, qui avait toujours du mal à se lever le matin. Le jeune homme se tourna sur le dos et s'étira en se frottant les yeux. Il avait chaud dans ce nouveau chez-lui. La clim ne fonctionnait plus et le technicien ne passerait qu'en fin de semaine. En attendant, système D : pas ou peu de vêtements, de l'eau, encore de l'eau et des ventilateurs qui tournaient H24. Il prenait son mal en patience, même si ça impliquait de prendre une douche plusieurs fois par jour. Maintenant assis sur son lit, il bailla et prit son téléphone, qui venait de vibrer, pour regarder ses messages. Haley lui proposait un brunch... ça tombait bien, il n'avait pas fait ses courses et n'avait rien à manger. Il lui répondit par l'affirmative, en lui précisant qu'il venait de se réveiller et qu'ils se retrouveraient d'ici une demi-heure, le temps de se préparer.

Sans plus attendre, il se dirigea dans sa salle de bains, son enceinte à la main. Il mit de la musique, sa playlist rock, comme d'habitude. Certaines chansons lui rappelèrent le passé. Dire qu'il y a quelques mois, il vivait encore à Atlanta, avec Rose, son ex-petite amie, et mère de Peter, son fils. Après des années de vie commune, l'étincelle, la petite flamme qui avait animé leur relation, s'était éteinte. A la différence de Haley, sa rupture s'était bien passé. Conscients de ne plus être vraiment attirés l'un par l'autre et de ne plus avoir d'avenir, ils en avaient discuté et d'un commun accord, ils préféraient mettre un terme à tout cela avant qu'une mauvaise ambiance ne s'installe. Une façon de faire un pied de nez au destin et de préserver aussi leur petit garçon. Rester en bons termes semblait la meilleure des issues pour lui comme pour eux deux. Entre New York et la Géorgie, il y avait quand même pas mal de distance. Ils se mirent d'accord pour la garde alternée. Le temps de l'école, Peter resterait avec Rose, et pendant les vacances et les longs week-end, il viendrait chez son paternel. Une solution amiable, satisfaisante en tout point.

Dans quelques jours, ce serait la rentrée. La veille, il avait accompagné son fils jusqu'à l'avion et après un aurevoir déchirant, il était allé s'acheter quelques habits pour l'école. Quand bien même il travaillait dans un établissement public sans grande prétention, il mettait un point d'honneur à bien s'habiller, par respect pour ses élèves. Comme là, ce matin, pour Haley. Il enfila un pantalon habillé, une chemise. Il se mit en route dès qu'il fut prêt. Sur sa moto cylindrée, qu'il sentait vibrer dans tout son corps, il n'avait peur de rien, ni de personne. Il se sentait en confiance, sécurisé. Il eut une pensée pour sa sœur, qu'il avait hâte de retrouver. Elle en avait bavé et quelque part, il s'en voulait. Il s'était juré de veiller sur elle et de faire tout ce qui s'avérait nécessaire pour la protéger. Manque de bol, il ne put intervenir pour lui éviter d'avoir le cœur brisé. Même s'il ne manqua pas de présence à ses côtés, quelque part, il se mordait les doigts d'avoir apprécié cet enfoiré de Jackson. Sa sœur ne se doutait surement pas de ce qu'il ressentait. Il était toujours doué pour cacher ses émotions, quand il le voulait. Un jour, il se confierait sans doute, mais c'était encore trop tôt. Il fallait que Haley se reconstruise, parte sur de bonnes bases... Qu'elle aille de l'avant, maintenant ! Et il l'aiderait comme il le pouvait, sans faire défaut, ni auprès d'elle, ni auprès des jumeaux, qu'il adorait.

La retrouver pour ce brunch, c'était une super idée. Allait-il lui parler de la soirée d'anniversaire de leur petite sœur, Ashley ? Celle-ci avait eu lieu quelques jours plus tôt et il y avait revu Eryn ? C'est que la jolie jeune femme avait sacrément changé ! Il ne l'avait pas reconnu sur le moment. Et il s'était produit quelque chose d'étrange... Comme un petit coup de chaud à l'intérieur. Elle ne l'avait pas laissé insensible. Si par le passé, il n'avait strictement rien vu de son regard énamouré, là, il percevait le trouble quand elle le regardait. Se pourrait-il qu'elle l'ait apprécie autant que lui sur le moment ? Peut-être qu'il se faisait des films. De toute façon, ça faisait un bail qu'il s'était rangé. Après avoir cédé aux turpitudes de ses élans hormonaux, il avait fini par se calmer. Rose fut celle avec laquelle il se projeta, suffisamment pour imaginer une vie de famille. Certes, l'arrivée de Peter n'était pas tellement prévue, mais elle les combla, l'un comme l'autre. Quoi qu'il en soit, Eryn ne le laissait pas insensible. Ils avaient quoi, six années d'écart ? Pas dramatique. Certes à l'époque, la différence d'âge comptait davantage, mais aujourd'hui... Ils vivaient comme deux adultes, conscients et consentants, surtout majeurs. Mais est-ce que commencer à fréquenter la meilleure amie de sa petite sœur était une bonne idée ? Après, si ça se trouvait, il avait mal interprété ! Il verrait bien !


22 avril 2002 - New York. Chez les Spellman...

« Ollie, je te présente Eryn. Eryn, voici mon grand frère, Oliver. »

« C'est donc toi Eryn ! Ashley nous a parlé de toi à plusieurs reprises ! Enchanté de faire ta connaissance ! Et puis bienvenue dans le coin, même si ça fait quelques mois que tu es installée ! »

Il adressa un sourire amical à la jeune adolescente, qui semblait... impressionnée. Et sur le coup, Oliver mit cela sur le compte de sa récente arrivée. Il était à mille lieues de se douter qu'en réalité il avait tapé dans l'œil de la demoiselle. C'est à dire que pour le jeune homme de 17 ans, qui avait les cheveux mi-longs, du poil au menton et une allure de jeune premier, les préoccupations étaient toutes autres. En plein dans l'effusion d'hormones, il avait un look un peu punk-rock, avec des vêtements sombres, son jean déchiré et son t-shirt à l'effigie de Rammstein. Ashley organisait souvent des soirées pyjamas. Et récemment leurs parents étant absents du domicile plus régulièrement en raison de leur travail, c'était à lui qu'il incombait de surveiller ses sœurs. L'idée ne l'emballait pas vraiment, mais il n'avait pas le choix. Et puis il comptait bien ne pas se laisser gâcher sa soirée. C'est pour cette raison qu'il prévoyait d'inviter sa copine du moment... enfin, il la draguait un peu en dehors des cours. Et elle n'était pas insensible à ses tentatives. Il jeta un oeil à Haley et lui dit :

« Je vais commander les pizzas d'ici une heure. Wendy ne va pas tarder à arriver. Restez tranquilles, d'accord ? Oh et euh... vous pouvez mettre de la musique ! »

Ashley hocha la tête, en levant les yeux au ciel. Elle ne connaissait pas Wendy, pas plus qu'il y a 15 jours, elle connaissait Tracy... mais en tout cas, elle avait bien compris qu'il ne fallait pas trop traîner du côté de sa chambre. De toute façon, Oliver la fermait à clé. Il fit un sourire amical à Eryn et ajouta :

« Amuse-toi bien, Eryn ! »

Il lui fit un clin d'œil et s'éclipsa, ne se rendant pas compte du tsunami d'émotions qu'il avait suscité par ces simples gestes, chez la meilleure amie de sa petite sœur. Il se rendit dans la salle de bain pour s'arroser du parfum de son père... coiffer ses cheveux et se jeter quelques fleurs. Il était beau, un peu con aussi, mais ça, c'était l'âge ! Pas trop étonnant avec un cerveau subissant les ravages de pics d'hormones et de surexcitation.


1er novembre 2010 - Atlanta. Cabinet du Dr. Rourke, psychanalyste...

Ca faisait sûrement cliché de s'asseoir sur un canapé pour déballer tout ce qu'il avait sur le coeur, mais Oliver n'en était pas gêné. Ces séances chez les Dr. Rourke lui faisaient du bien. Il pouvait faire le point sur sa vie, prendre le temps de comprendre pourquoi, dans certaines situations, il agissait sans trop avoir conscience des raisons. Vider son sac, extérioriser les choses, ça permettait aussi de les nommer, de les désigner et d'être plus apte à les régler. Comme le lui disait aimablement son psychanalyste, sa vie était belle, et les petits tracas ne devaient pas altérer sa vision de lui et des autres. C'est vrai qu'il avait une petite amie, un boulot dans une école, extrêmement enrichissant et puis bientôt un enfant. De temps en temps, il fallait quand même qu'il se sente conforté ou non, dans son chemin d'homme faillible et sensible, plus que ce que la société voulait qu'il soit.

« Maman et papa nous aimait, mais ils n'étaient jamais là... Du coup, j'ai du m'occuper de mes sœurs assez vite. Ils comptaient sur moi. Avec du recul, je crois que vous avez raison, ça a un peu gâché mon enfance... »

Le docteur hocha doucement la tête, tout en s'enfonçant dans son siège. Sa qualité première, c'était l'écoute et sa capacité remarquable à lire entre les lignes. Il répondit, avec douceur :

« Mais ce n'est pas pour me reparler de ça que vous êtes venu, n'est-ce pas, Oliver ? »

Bingo... Le jeune homme le regarda quelques instants, avant de se rappeler que l'absence de contact visuel permettait d'être plus authentique et de parler de façon plus naturelle, plus libre. D'ailleurs, en lisant un étude sur le sujet, il avait récemment découvert que c'était pour cette raison que la confession se pratiquait avec une sorte de grille servant de barrière visuelle et sans mise en face à face. Certes, ça ne l'avançait à rien, car comme ses parents, il était un athée convaincu. Il ne croyait pas en Dieu, ni en quoique ce soit de mystique. Y avait-il quelque chose après la mort ? Non, pour lui, suivrait le néant. Toutes les tentatives d'arrondir les angles sur la question, au nom de la spiritualité, ne demeuraient à ses yeux que de vaines tentatives pour se rassurer et se donner un minimum d'importance. Ses idées très arrêtées donnaient parfois lieu à des tensions. Mais Oliver était quelqu'un de patient et de compréhensif. Il n'irait pas faire la guerre à ceux qui pensaient différemment. Libre à chacun de croire ou non. Bref, le psychanalyste avait visé juste en le ramenant à ses véritables craintes. Il ne restait surement que quelques jours avant l'accouchement...

« Rose est enceinte... je vais être papa et ça me terrifie... »

« Je vois... vous avez peur de ne pas être présent, comme votre père ? »

« Non... ça je sais que ça ne sera pas le cas. Je refuse que mon enfant vive ce genre de responsabilités. En fait... je n'ai jamais pu parler avec mes parents des choses de la vie. De comment devenir un homme, s'occuper de sa progéniture... Je suis perdu... et si je n'étais pas à la hauteur. »

« Il n'y a pas de manuel pour être un bon père, Oliver. C'est quelque chose qui s'apprend au quotidien, et vous concernant, vous avez eu ce rôle. Haley va devenir médecin et Ashley a bien réussi sa vie, elle aussi. Elles ont pu compter sur vos parents oui, mais surtout sur vous, puisque vous étiez leur grand frère, aimant et attentif. »

« Je ne sais pas si j'y suis pour quelque chose... »

Un silence s'installa. Le docteur se leva de son siège et s'avança vers la fenêtre pour regarder vers l'extérieur. Atlanta était paisible, en cette soirée d'hiver. Peu de véhicules circulaient, surtout dans ce quartier un peu isolé. Toujours de sa voix apaisante, Rourke reprit :

« Oliver, vous savez ce que je crois ? Que vous n'êtes pas venu me voir parce que vous aviez des doutes sur votre capacité à être père. Vous vous en voulez parce que votre sœur a souffert, je me trompe ? Et vous pensez que cela remet tout en question. »

Touché... Oliver sentit ses mâchoires se serrer...

« J'ai laissé entrer ce Jackson dans nos vies... je l'ai traité comme un beau-frère... il lui a brisé le coeur... »

« Vous ne pouvez pas empêcher votre soeur de vivre ses expériences. Et vous ne le devez pas. Elle doit faire son chemin, vous le vôtre. »

« Je m'en veux... »

« Vous n'avez pas à vous en vouloir pour les actes d'un autre. Vous ne pouvez pas défaire le passé, vous devez l'accepter et continuer à croire en vous. Vous êtes à la hauteur en tant que frère, vous le serez en tant que père. »

« Vous n'avez pas tort... »

Le docteur s'approcha et lui tendit la main pour l'aider à se redresser. Il s'assit à côté de lui, puis il ajouta :

« La première fois que vous êtes venu me voir, vous étiez jeune et fringuant. Vous m'avez dit que vous pensiez être quelqu'un de mauvais parce que vous aviez brisé des cœurs. Je vous ai répondu qu'il n'y aurait plus aucun homme en liberté, si c'était le cas. Nous nous distinguons par les actes que nous commettons et par la façon dont nous rachetons nos erreurs. Ce ne sont pas des pensées qui nous définissent, mais notre façon de nous comporter. Oliver, vous allez vivre l'une des expériences les plus précieuses dans la vie d'un homme. Vous allez être papa. Cela va vous bouleverser mais ne changera pas la personne que vous êtes. Vous serez toujours un grand frère bienveillant, disponible et attentif, un amoureux attentionné et un ami fidèle, loyal. Ne l'oubliez pas. »

Oliver hocha la tête. La conversation se poursuivit, plus détendue. Les deux hommes partageaient un goût commun pour l'humour. Cela leur permit aussi d'échanger sur l'accouchement qui approchait à grand pas. Les séances de préparation étaient certes intéressantes mais ça laissait toujours quelques questions en suspens... Tout allait bien se passer. En tout cas, du mieux qu'il le puisse. Parce que finalement, il ne contrôlait rien, maintenant, il fallait laisser le temps faire son office et s'adapter, comme toujours.

PSEUDO : Alex ÂGE : 34 ans. TU NOUS AS CONNU COMMENT : Via Discord UN TRUC EN PLUS :      

Bon je le dis mais je te le redis : j’adore ta fiche ! Que ce soit l’histoire, le caractère, les goûts et ta façon d’ecrire ! J’ai tellement hâte de voir ça en RP



BRAVO BRAVO BRAVO à toi ! Tu fais partie à présent de la superbe communauté de WAM. Autant te dire tout de suite que c'est un méga honneur pour toi et pour nous ! Mais attention, il te reste quelques petites choses à faire à présent si tu veux que ton personnage soit bien dans cette ville ! Promis, c'est pas très long.

Déjà, il te faudra trouver un toit où dormir, les ponts de la NYC ne sont pas plus accueillants que ça, j'te jure. Tu verras qu'il y a trois quartiers différents dans chacun des arrondissements de la ville. A toi de trouver celui où tu seras le mieux.

Ensuite, tu peux chercher des amis ! Pour ça, va donc faire ta petite fiche de liens afin d'échanger tes idées avec les autres habitants. N'hésite pas aussi à te rendre dans les leurs. C'est toujours plus sympa ! Par la même occas' tu peux aussi créer une fiche de rp si tu en as envie. Ce n'est pas du tout obligatoire hein, mais ça peut aider.

Enfin, tu as sans doute envie d'agrandir ton cercle de connaissances et tous ne sont peut-être pas encore présents. Dans ce cas, viens donc imaginer tout ça en construisant un scénario ou bien un pré-lien, c'est toi qui voit.

Dans tous les cas, si jamais tu as une question ou un soucis, la boite MP de la team est grande ouverte ! On espère que tu te plairas parmi nous !