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Etat du Moi et mes tas d'émois. {Grace x Sky}

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Sky Winters
MEMBRE en or - j'suis trop indispensable
Sky Winters

›› messages : 104
›› crédits : Pinterest et moi-même.
›› âge : 25
›› job/études : Chanteur/Compositeur.
MessageSujet: Etat du Moi et mes tas d'émois. {Grace x Sky} Etat du Moi et mes tas d'émois. {Grace x Sky} EmptyDim 29 Jan - 15:25

Cela fait un mois. Un mois qu'il l'a quitté, et comme pour se consoler, il n'a eu de cesse d'enchaîner les coups d'un soir. Il n'en a pas le droit. Il n'a pas le droit d'être triste. Après tout, c'est de sa faute. C'est lui qui l'a blessée dans la violence parolière, la moquerie adolescente, la froideur de son nom de famille. Cette saison a pris place en son âme, ses cheveux sont devenus la personnification de la neige qui tombe, son regard représentait la glace qui piquait à vif, et son sourire mesquin était sans doute le sadisme dont faisait preuve le froid face à la douleur provoquée. Ne se sentant coupable de rien. Sa personne incarnait un ciel d'hiver... Si loin, mais plus proche qu'il ne l'avait jamais été. La tempête qui se déchaîne devant la Grace, heurtant le charme de la demoiselle, tandis qu'intérieurement, il ne demandait qu'une seule chose, grâce. Mais il le sait bien, autant la vérité qu'il avait caché pourrait lui être pardonné, autant son comportement était inexcusable pour sa Grâce. C'est normal. Il l'avait blessé, il voulait voir les yeux de la jeune femme s'enflammer d'un feu dont lui seul connaîtrait l'origine. Il espérait qu'elle le déteste si fort qu'elle ne veuille plus rien à voir avec lui. Mais surtout pour qu'elle ne pose pas de questions sur la raison qui l'a poussé à partir, à déserter l'amour qu'ils leur avaient fallu si longtemps pour bâtir. S'il s'est comporté comme un connard, c'est pour qu'elle croit qu'il en est -bien qu'en réalité, il n'y avait qu'avec elle qu'il n'était pas un salaud, enfin ça, c'était avant-. Il s'était  dit que ce serait plus facile pour elle. Plus facile de le quitter en le détestant qu'en l'aimant. Il avait donc mis ce masque, abordé des traits qu'elle ne lui connaissait pas, pour briser ce cœur qu'il a longtemps fuit, de peur de le détruire... Quelle ironie, son cauchemar inavoué s'est réalisé et dans un même temps, le sien a arrêté ses battements. Il ne sent plus le sang pulser dans ses veines... Comment le pourrait-il quand son cœur n'est plus ? Comment le pourrait-il quand son cœur a décidé de se donner la mort ? Parce que le cerveau a préféré prendre les commandes. 

Il n'est pas à plaindre. Il était face à un dilemme cornélien. Dans les deux cas, la fin aurait été la même. Juste plus déchirante dans l'autre version, celle qu'il n'a pas choisi. Il a juste fait un choix. Maintenant, il va juste devoir assumer les conséquences. Sky avait crée la maison, Grace, le foyer. Et lui, il avait allumé l'allumette pour embrasser leur création par le feu, ne laissant derrière lui que des ruines de ce qu'il aurait pu construire. 

C'est à cela qu'il pense tandis qu'il descend de la scène. Il est à Paris. La ville de l'Amour, rien que ce titre lui donne la nausée. Mais peut-être pourra-t-il trouver l'amour d'une nuit ? Ha bah non. Il retourne bredouille à son hôtel. C'est pas son jour. Peut-être que son karma lui a enlevé ses Trois Grâces ? Qu'il n'évoque plus qu'à la gente féminine le dégoût ? Que le masque est tombé et qu'il ne reste de son humanité plus que la bête... Il soupire, cela ne sert à rien d'y penser. Il devrait passer à autre chose. Pff. Qu'importe dans quelle pièce de théâtre dans laquelle il figure, il jouera toujours le même rôle... C'est sans doute un héritage de l'Autre. Même à l'autre bout du monde, il arrive à pourrir l'existence de son fils. Quoique... En vérité, il se débrouille très bien seul. 

Arrivé à l'hôtel, il a quelques souvenirs avec son ex en ces lieux. C'est pourquoi il a demandé expressément demandé une chambre seule. Parce qu'il ne veut pas être de nouveau baigné dans les souvenirs qu'ils partagent ensemble. Un employé le conduit à sa chambre et il a laissé ses affaires à d'autres. Il n'en a vraiment pas envie de s'encombrer de bagages. Il le suit et fronce des sourcils devant le couloir qui lui semble fortement... Familier. Mais ce n'est sûrement qu'une idée, après tout, les couloirs se ressemblent tous dans cet hôtel. Du moins, il suppose. Il n'est certain d'aimer cela. La porte qui vient de s'ouvrir affiche le nombre de leur ancienne suite... 113. C'est une blague ? Est-ce que cette journée pourrie va-t-elle s'achever un jour ? 

-Est-ce une blague ? 
Demande-t-il d'un ton tranchant, clairement pas d'humeur à parloter. 

-Je~ Je vous demande pardon ? 
Répond l'employé, peu confiant. 

-Ce n'est pas la chambre que j'ai demandé. 
Dit-il d'un ton catégorique. 

-Je sais mais il n'y en a plus aucune de libre... 

Si c'est une blague, elle n'est vraiment pas drôle. 
-Tss, très bien. Déguerpissez. 
Fit-il avec un regard noir. Putain, il va juste prendre une douche pour se calmer et aller se coucher, un repos mérité sérieux ! Laissant éparpillé ses vêtements sur le lit double, il va dans la salle de bain. Après une douche d'à peu près une heure, parce qu'il aime rester longtemps sous l'eau froide, c'est son pêché mignon, il sort. Prend une serviette blanche et sort de la salle de bain, la serviette autour de ses hanches. Habituellement, il est assez pudique, s'il avait été avec Grace par exemple, il aurait mis un peignoir mais là, aucun problème à se faire. Il ouvre la porte et... 

Merde.
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Grace Goldstein
MEMBRE en or - j'suis trop indispensable
Grace Goldstein

›› messages : 20
›› crédits : AM
›› âge : 25
›› job/études : Actuellement en fin de rééducation et de congé maladie, elle aspire à reprendre sa place en tant que [b]Membre du conseil d'Administration et Directrice en Marketing[/b] au sein de la Goldstein Compagny.
MessageSujet: Re: Etat du Moi et mes tas d'émois. {Grace x Sky} Etat du Moi et mes tas d'émois. {Grace x Sky} EmptyMar 14 Fév - 0:35

« J’irais. » Elle n’avait pipé mot jusqu’alors, sa voix se faisant couperet venant achever une discussion qui manquait de devenir plus houleuse, riche en arguments divers. Les regards s’étaient alors tournés vers elle, ballet parfaitement exécuté, l’attention captée par l’héritière qui tenait désormais l’attention de son public. Les toisant de son regard d’oiseau de proie, elle avait relevé le menton, son regard plissé se posant sur le seul être capable d’abattre son vol d’un mot. George Goldstein admirait sa fille, assise à ses côtés, cherchant dans son regard la détermination à toute épreuve qu’il lui connaissait. Si d’autres avaient pu traduire les silences du père et de la fille, ils auraient su lire cette interrogation muette, comme une recherche de la certitude, son vis-à-vis l’écrasant d’une volonté à toute épreuve. Alors le père avait parcouru du regard les autres collaborateurs du conseil d’Administration, haussant légèrement les épaules. « L’affaire est entendue. Grace ira à Paris me représenter. » Et nul n’osa y redire, laissant la jeune femme reprendre son dû, son héritage injustement arraché à ses doigts par la vie, jusque-là. On s’inquiéterait surement de sa santé et de son bien être ensuite, mais pour l’heure, ils ne pouvaient pas remettre en cause une telle décision.

Le conseil d’administration arrivant à son terme, on laissa les deux têtes pensantes de cette entreprise dans la grande salle de réunion. Le silence se fit alors que son père observait la grosse pomme depuis son perchoir. « Désapprouves-tu ? » Il s’était retourné, haussant un sourcil curieux, dévisageant cette jeune blonde à l’assurance désinvolte. Non, il ne désapprouvait pas. Il ne désapprouverait jamais celle qu’il avait élevé, celle qu’il avait façonné à son image sans quoi, il se désapprouverait lui-même. Cependant, il émit ses doutes quant à la destination, suggérant qu’ils échangent leur place. Quitte à se dédoubler au nom de l’entreprise, elle pouvait demeurer là, à New-York, tandis qu’il irait à Paris. Levant une main, Grace se leva à son tour. « Les choses ont été convenues ainsi. Et ta présence est davantage requise ici que là-bas. » Il n’avait pas besoin de formuler le pourquoi du comment. Elle savait. Elle savait qu’il s’inquiétait de la voir en peine, de la savoir en danger, de ne pouvoir être là, à son chevet. Un doux sourire sur les lèvres, elle s’était avancée vers lui. « Tout ira bien, ne t’inquiète pas, papa. Je ne peux pas éternellement rester loin du monde à cause de… Tout ça. » Il approuva, bien à regrets. Elle tentait de se montrer forte mais il connaissait les démons qui étaient les siens. Il savait sa souffrance, d’abord physique, ensuite mentale. Le père n’avait que peu laissé l’oiseau quitter le nid depuis son accident, regrettant presque immédiatement de l’avoir fait quand elle s’était envolée pour Londres en compagnie de celui qui lui avait brisé le cœur.

L’aspect pratique étant de rigueur, il lui demanda si elle souhaitait faire préparer la villa qu’ils possédaient en Provence, George étant un propriétaire de quelques hectares de vignes dans la région. Par souci d’efficacité, elle préféra la chambre d’hôtel, craignant ne pas avoir l’envie de rejoindre le Sud de la France après un Jet-lag avéré. Le Jet fut affrété, les bagages furent faits et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, Grace s’était envolée pour l’Europe. Son cœur s’était froissé quand elle avait su deviner le royaume insulaire britannique sur sa trajectoire. Pouvait-elle seulement l’oublier, lui ? Sa voix était une malédiction qui trottait dans sa tête, relayée sur les antennes radios à diverses occasions. Sky était partout et pourtant, son absence ne faisait que ranimer le feu de la colère qui l’habitait. Il avait pris son cœur et l’avait dévoré devant elle sans le moindre état d’âme. La veille, il l’enlaçait de ses bras, lui jurant d’être toujours là pour elle, couvrant son corps de baisers et de caresses, quand le lendemain, il l’avait repoussée, encore et encore, n’ayant que des mots froids dans sa bouche alors qu’il avait repris ses affaires. Pourquoi ? Le cri de désespoir qu’elle avait poussé, encore et encore, cherchant à l’attirer vers elle, à obtenir des réponses, demeurait là, au creux de son ventre, prêt à être scandé encore, comme une litanie sinistre. Elle n’avait eu, pour réponse, que le silence morbide de cette porte se claquant devant elle.

Paris. Qu’elle était belle, cette ville, hantée encore par la présence de celui qui l’avait fait voyager dans divers coin d’Europe. Leur relation avait été fugace, mais elle avait été intense. Il était partout. Dans cette tour Eiffel qui brillait au loin, dans cette butte du Sacré-Cœur où ils avaient demandé leur portrait, dans les jardins des Tuileries où ils ont tenté de disparaître à la vue des paparazzis… Soupirant longuement à l’arrière de la voiture, son chauffeur lui indiqua qu’ils étaient arrivés. Le remerciant poliment, elle quitta le véhicule pour mieux lever les yeux sur la façade qu’elle connaissait bien. Quel dommage qu’une telle adresse soit gâchée par son souvenir… Pour autant, elle avait fait le choix de ne pas s’en passer. Il ne lui prendrait pas tout. Était-ce pour cela qu’elle avait volontairement redemandé la suite 113 ? Il fallait parfois affronter ses démons et les exorciser pour mieux passer outre le fantôme de leur existence.

On l’informa qu’un bagagiste suivrait avec ses affaires, ayant déjà celles d’un autre à monter à son étage. Elle ne prêtait pas réellement attention à ce qu’on lui disait, la lassitude du voyage ayant épuisé son corps et son esprit. Elle n’eut de cesse de souligner son habitude à fréquenter les lieux, coupant court à toute intervention extérieure, se glissant dans l’ascenseur pour mieux rejoindre sa chambre. Elle portait l’une de ces robes qui la mettait savamment en valeur, la coupe patineuse soulignant sa taille fine. Un manteau orné de fourrure la protégeait du froid et, enfermée dans l’habitacle qui l’aidait à s’élever dans les étages, elle ôta ses gants de cuir fin. Ses longs cheveux blonds étaient tressés, coiffure efficace pour un voyage qui l’était tout autant, un coiffeur ayant déjà été prévenu de son arrivée pour le lendemain, afin de la rendre plus que présentable. Sortant de l’ascenseur, les aiguilles de ses escarpins se taisant au contact de la moquette, elle déambula jusqu’à la porte de la suite qui était la sienne, utilisant la clé magnétique pour entrer.

Soupirant longuement, elle fut plus que satisfaite de se savoir arrivée. Ainsi, elle pourrait s’étendre rapidement sur son lit, songer à cet entretien de demain, et dormir jusqu’au milieu de la matinée. Oui, c’était un programme des plus simples et rien ne saurait se glisser dans un tel engrenage… A moins que… Ce ne fut qu’après quelques minutes passées à ôter les couches superflues de ses vêtements qu’elle prit conscience de ces sons étranges. Comme si quelqu’un s’agitait, plus loin. Fronçant les sourcils, elle se dirigea vers la chambre. Ce fut à ce moment précis qu’elle posa le regard sur ces vêtements posés à la va-vite sur le lit. La curiosité a voulu qu’elle se saisisse de ce qui s’avoua être, en l’observant, un boxer d’homme. Cillant, elle fut presque surprise de voir la porte de la salle de bain s’ouvrir sur… Son pire cauchemar.

Il était là. Le corps enveloppé d’une simple serviette, son torse nu offert à sa vue, elle le dévisagea comme si elle le découvrait pour la première fois. Et pourtant, la réaction fut presqu’instantanée. Son corps se consuma de cette colère brûlante, les yeux noisette de la demoiselle se faisant braises incandescentes. « Ca, pour un cauchemar… C’est un peu trop réaliste. » Pour autant, elle n’avait pas lâché la pièce à conviction qu’elle tenait entre ses doigts. Non, il ne fallait pas lui faciliter la tâche à celui-là. Avec un calme tempétueux qui n’annonçait rien de bon, elle reprit. « Dis moi que tu es là pour me faire des excuses en rampant à même le sol… Sans quoi j’avoue être sceptique sur l’intérêt de ta présence. » Il était un moucheron qu’elle écraserait. Il le fallait, quand bien même son palpitant s’était sensiblement réveillé depuis qu’il était apparu.
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