DATE DE NAISSANCE & ÂGE :

C'était un 9 juin 1996, en fin d'après-midi. Ce qui fait qu'aujourd'hui il est âgé de 25 ans. Un quart de siècle, le fameux âge de raison dont il a toujours du mal à saisir le concept ! 

LIEU DE NAISSANCE :

Il est né à Colorado Springs, dans l'État du Colorado, ça ne s'invente pas !

ORIGINES :

De ce qu'il en sait, son père est américain et sa mère est écossaise. C'est d'ailleurs du côté maternel que le flou réside. Ses grands-parents auraient été irlandais et suédois... mais impossible de remettre la main sur des informations précises. En tout cas, lui, il est bien du terroir américain !

STATUT CIVIL :

Il est célibataire et n'a pas de progéniture, même s'il rêverait de fonder une famille nombreuse. Le hic, c'est qu'il n'a pas l'âme d'un grand séducteur, l'amour, à part ce qu'il a appris en biologie à l'école ou ce qu'il a surpris, il ne sait pas trop comment ça marche...  

ORIENTATION SEXUELLE :

Il a du mal à se définir, alors il préfère dire qu'il est pansexuel. Il ne préfère pas un sexe en particulier. Il pense au contraire que c'est la personnalité des gens qui importe énormément. Après, c'est difficile de s'étiqueter, surtout quand on est encore vierge. Il est possible que son point de vue évolue, mais une chose est sûre, il s'attache aux gens, peu importe ce qu'ils sont.

METIER/ETUDES :

Il ne sait pas trop ce qu'il va faire de sa vie, mais il a toujours eu un attrait pour l'enseignement. Depuis quelques mois maintenant, il travaille en tant qu'assistant d'enseignement. Il aime bien ce qu'il fait, mais comme toujours, il se pose encore mille questions !

CELEBRITE:

On dit qu'il ressemble beaucoup à Tom Holland mais ça le fait sourire. Il aimerait bien être lui, dans les faits !

GROUPE :

Il fait partie de la communauté du Bronx, parce qu'il adore ce quartier et son ambiance. Cela le change de Colorado Springs !

CRÉDIT AVATAR :

Les trois avatars sont de Amnesis. Merci pour ses créations !

CODE RECENSEMENT AVATAR :

Code:

<b>[color=tomato]tom holland[/color]</b> — <i>gabriel moore</i>

caractère du personnage :

Positivisme. Soyons clair, il ne doit pas exister quelqu'un au monde de plus positif que lui. Gabriel est un éternel optimiste, qui voit, même dans les situations difficiles, une issue pour que cela se termine bien. Il n'est pas du genre à ressasser le passé, il préfère vivre le moment présent et se tourner vers l'avenir sans un regard en arrière. Il déborde de bonne volonté, à tel point qu'il essaie toujours d'arranger les situations de conflit, même celles où il n'est pas impliqué. Au quotidien, il faut arriver à le suivre, parce qu'il a tendance à s'emballer pour tout un tas de choses, à de disperser. Il donne toujours le meilleur de lui, sans même y réfléchir. Son énergie, il la destine à se projeter, à réinventer le monde. Profondément idéaliste, il est parfois très difficile de le ramener les pieds sur terre. A certains moments, il ne faut d'ailleurs pas hésiter à être un peu virulent pour qu'il entende. N'essayez pas de lui noircir le tableau, c'est peine perdue. Il est convaincu que tout finit par s'arranger.

Sociable. Ce n'est pas forcément qu'une qualité. Il a grandi seul, sans frère ni sœur et en dehors de ses amis, qu'il ne pouvait pas souvent voir à cause de l'autorité de son père, il n'a jamais vraiment eu personne avec qui discuter. Du coup, il recherche en permanence la présence des autres. Il veut les rencontrer, les connaître, parler, rire, partager des choses. C'est plus fort que lui, il a besoin d'être entouré, ça le réconforte autant que ça lui permet de satisfaire son insatiable curiosité. Car oui, Gabriel est un jeune homme curieux, qui se passionne pour les autres, qui pose des questions, écoute avec une infinie attention les réponses. On l'apprécie parce qu'il a toujours le mot pour rire, pour détendre l'atmosphère, parce qu'il est sincère, attachant. Il dégage une aura, une présence, qui le rendent charismatique. Et pourtant, ça ne l'empêche pas d'être dans le doute assez régulièrement, de se poser, encore et toujours des questions sur lui-même, sur ce qu'il est capable de réaliser et sur ce que les autres pensent de lui. Leur regard importe beaucoup. Il est même crucial.

Hédoniste. Les plaisirs de la vie, il les croque à pleines dents. Il adore voyager, il aime le changement, c'est la raison pour laquelle il déplace toujours les meubles chez lui et ne range que très peu son logement. Il aime le bordel, les choses non structurées, qui le surprennent ! Il ne soucie pas ou très peu de l'argent. Tant qu'il peut payer son loyer, ses factures, ça lui est bien égal ! Il n'a pas l'âme matérialiste. Chez lui, vous ne trouverez rien qui a de la valeur, pas même sentimentale. Ca se sent dans sa façon d'être, de s'habiller, avec des vêtements qui sont rarement de marques, qui n'ont rien de bien exceptionnel. Il aime manger et pourrait passer des heures à cuisiner ou faire de nouvelles boissons. Il a une routine sportive assez souple, il ne va faire son jogging que quand il en a envie, et de toute façon, vu tout ce qu'il dépense à vélo, il n'a pas vraiment besoin de faire attention à lui. Le seul plaisir auquel il n'a pas goûté, c'est celui du sexe. Il est toujours vierge, non pas que ça ne l'intéresse pas, mais il ne sait pas trop comment s'y prendre. Un problème ? Pas du tout ! Il vit avec et de toute façon, il n'est pas du genre à se mettre la pression sur ce genre de détails, somme toute assez futiles ! Hum... vraiment ?

Boule d'amour. Quand il aime quelqu'un ou qu'il s'attache, il ne le fait jamais à moitié. Il se donne tout entier et sans aucune réserve. Il est très expressif, si quelque chose l'attriste, son visage l'exprime sans équivoque, même chose pour son rire très communicatif. Il ne se prive pas de manifester physiquement ce qu'il ressent. Ainsi, son corps parle souvent aussi bien que ses propos. Il n'a pas de filtres, il aime l'authenticité. Avec les autres, il est toujours prévenant, aimable, disponible, généreux. Vous aurez beau lui dire qu'il est une bonne poire et que certaines personnes peuvent tirer profit de ça si elles sont mal intentionnées. Il vous répondra que quand même bien même des gens seraient mauvais, il ne va pas se priver d'être lui-même. Bon, le hic, c'est qu'il est hyper sentimental. Si quelque chose le heurte ou le choque, sur le moment, ses émotions sont multipliées par 15... alors cela peut parfois donner des réactions empiriques, disproportionnées. Il essaie de travailler cet aspect de sa personnalité, mais il vit avec son cœur, et le sien est fragile, c'est comme ça. Est-ce vraiment si néfaste que ça d'être plus humain que la moyenne ?

Intelligent. L'avantage de ne pas pouvoir sortir comme il le voulait et d'être un peu un enfant isolé des autres, c'est que Gabriel a commencé, très tôt, à lire, à écrire, à dessiner. Il s'intéresse à toutes les matières, qu'elles soient scientifiques, littéraires, économiques ou artistiques. Il a un parcours scolaire impressionnant, avec des résultats bien au delà des attentes. Il aime l'esprit critique, il s'en nourrit pour remettre en question le monde dans lequel il vit. Et il est toujours à la recherche de réponses. C'est sa quête, son premier objectif dans la vie : apprendre, emmagasiner un tas de choses pour comprendre l'univers. Il peut passer des heures à lire, de tout. Il a appris à jouer du piano et se débrouille divinement bien, à l'oreille, sans même avoir de partition. Il est imparable en calcul mental, une vraie calculatrice vivante. Sa spécialité : les échecs. Il a fini premier du championnat national du Colorado. Il est doué pour tout, même pour les travaux manuels. A l'âge de 14 ans et suite à des tests, il a été catégorisé comme haut quotient intellectuel. Pour autant, il ne s'en vante jamais. Il n'aime d'ailleurs pas cette étiquette. Il est persuadé que n'importe qui peut être intelligent et doué, pour peu que l'on lui enseigne la curiosité et l'ouverture d'esprit. Il s'est toujours dit qu'il contribuerait un jour à démontrer son hypothèse, en enseignant et ses élèves sortiraient de ses cours épatés, heureux et épanouis.

Attentif. Il a une bonne mémoire visuelle. Donnez-lui une photo de famille et il sera capable de vous retranscrire les choses les plus anodines, comme la couleur de la tapisserie, la marque de la voiture en arrière plan, de la paire de chaussures que vous portiez... Il réalise des formidables esquisses panoramiques grâce à cela. Le dessin, il adore ça et avec la finesse de son trait, il est capable de reproduire un instantané, une scène de son quotidien. Gabriel a cependant un problème, il est atteint de prosopagnosie, c'est à dire qu'il a beaucoup de difficultés à identifier un visage. Il lui faut plusieurs semaines pour arriver à s'en rappeler et encore, il ne le fait pas vraiment à la vue, plutôt à la voix ou en s'aidant d'une photo. Cela semble banal mais au quotidien, c'est quand même une sacrée plaie. Il fait avec, il est inventif, il sait trouver des méthodes pour parer à ce handicap. Du coup, il redouble d'attention. Les efforts qu'il doit consacrer à se concentrer lui génère régulièrement des maux de tête. Dans les pires moments, ses crises de migraines l'empêchent de bouger et il se claquemure dans le noir complet pendant plusieurs heures, parfois plusieurs jours, pour s'isoler et attendre que cela passe.

Gaffeur. S'il faut faire une gaffe, vous pouvez compter sur lui ! Il n'a jamais saisi le concept du secret. Il essaie de ne pas trop vendre la mèche mais c'est difficile et le plus souvent ça lui échappe de façon spontanée, quand il n'y prête pas garde. Cela se produit aussi quand il est sous le coup d'une émotion. Son esprit s'emballe très vite et tout ce qui doit être tu, sort comme un gros flot que l'on aurait retenu trop longtemps ! Une vraie inondation. Faire une bourde en entraine forcément une autre, comme un jeu de domino. Gabriel est clairement le genre de type à vous demander comment va la tante que vous venez de perdre le matin même ! Ou à faire une blague sur une vieille dame au moment où l'une d'elle se trouve à côté de lui, sans qu'il n'ait fait attention. Ok, ça prête à sourire, mais plus d'une fois, ça l'a mis dans des situations compliquées. Il n'oubliera pas le soir où il a fait une blague sur les moustachus et l'un d'entre eux a voulu lui démolir le portrait. Il a bien failli pisser dans son froc, parce que le conflit, ça n'est pas son truc. Lui, il aime déconner, s'amuser... il ne sait pas se battre, il n'a jamais essayé et ça ne l'intéresse absolument pas !

histoire :
Cher journal, je m'appelle Gabriel Moore, j'ai 25 ans. Je suis né le 9 juin 1996, vers 17h15. Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. Moi je n'y étais pas. Si... je veux dire, j'y étais, forcément, hein, mais je ne m'en rappelle pas ! Quel temps il faisait ce jour-là ? Beau j'imagine ? Ma mère ne me l'a jamais confirmé, mais si je m'en réfère aux relevés météorologiques du Colorado, le soleil était au rendez-vous. Il faut dire qu'elle n'a jamais été très bavarde, maman. Papa non plus d'ailleurs. En fait, quand je repense à mon enfance, la première chose qui me revient c'est l'ennui. Je n'avais pas le droit de faire grand chose. Il m'était interdit de faire du bruit dans la maison ou à l'extérieur. Colorado Springs avait un côté sympathique, que je n'ai pas vraiment pu connaître. Mes seules sorties, c'était pour aller à l'école.

Je n'ai jamais compris pourquoi, mais mon père ne voulait pas que je devienne un voyou, il contrôlait toutes mes fréquentations. Je ne pouvais pas me rendre aux anniversaires, je devais faire mes devoirs et rester sagement dans mon coin. De temps en temps, nous sortions en famille. Je voyais les autres gamins de mon âge s'amuser mais il ne valait mieux pas que je bouge et que je m'éloigne. Parce que même si je n'ai pas été maltraité, si je n'obéissais pas j'en prenais pour mon grade. J'ai été éduqué à la dure. On ne me laissait rien passer. J'en ai pris des punitions, parfois quelques "branlées" comme disait mon père. Faut pas croire que j'ai grandi sans amour ! Au contraire, j'ai sûrement été un peu trop protégé et couvé. Je n'aurais pas utilisé leur méthode mais bon, franchement, ça n'a pas d'importance. Ce qui est fait est fait !

La maison familiale était grande, froide. J'ai toujours été quelqu'un de frileux. Je sais que tu me dirais que tu l'as bien remarqué, si tu pouvais parler. J'ai trois paires de chaussettes, mon bonnet, mon gros pull et un survêtement épais... J'ai mon café chaud à côté pour me réchauffer. Mais quel froid terrible quand même ! Ils disent que 20 degrés c'est une température raisonnable dans sa maison... perso en dessous de 24 ans, je claque des dents. Il faut que je m'achète un plaid... Chez mes parents, je me posais toujours près du feu, avec un livre, ou des feuilles et un crayon pour dessiner. Je pouvais passer des heures à faire ça. Et puis un jour, ils ont acheté un piano. Ca a changé mon quotidien. J'ai eu droit aux cours, avec un certain Marcus, très strict, très sévère mais il m'a beaucoup appris. J'adore jouer de cet instrument, ça me détend toujours autant. A l'école, mes camarades avaient souvent des frères ou des soeurs avec qui s'amuser. Cela n'a jamais été mon cas. J'étais fils unique, centre de toute l'attention, pour le meilleur ou le pire, ça dépendait des moments.

J'ai essayé de me faire des amis dans ma classe. Assez vite, j'ai été considéré comme le gosse qui ne pouvait pas sortir. Je n'étais pas très intéressant. Je ne leur en veux pas, tu sais... je les décevais souvent quand je disais que je ne pouvais pas venir à leurs anniversaires. Je crois que j'ai souffert en silence de cette solitude, jusqu'au jour où j'ai craqué. J'avais treize ans, j'étais en train de changer et mon corps semblait ne plus m'appartenir. L'adolescence quelle plaie ! Je sentais la colère monter pour tout et rien... j'ai tout laissé sortir, mon mal être, l'envie d'être normal, que l'on cesse de me surprotéger. Je voulais un peu de liberté. J'ai été puni pendant une semaine. Malgré cela, mes parents ont finalement entendu mon cri du cœur et accepté que je puisse sortir, à condition de les informer de mes faits et gestes, de rentrer avant la tombée de la nuit et que mes résultats scolaires n'en pâtissent pas.

Ca m'a fait un bien fou, tu ne peux pas imaginer ! Dès le lendemain, j'ai proposé à celles et ceux avec qui je m'entendais bien que l'on aille jouer au basket sur le terrain du quartier. Bon, ça a fait un bide, on s'est retrouvé à 4 ! Pourtant, je ne me suis jamais autant éclaté de toute ma vie ! Je pouvais courir, sauter, rire, chahuter... ça te parait naïf, mais crois-moi, ce fut le plus beau jour de ma vie ! Le petit groupe de potes que nous sommes devenu s'organisait de temps en temps des randonnées, des journées sport et des visites. Nous allions aussi bien au musée que faire un tour à vélo dans les grands espaces autour de la ville. Pour mon anniversaire, celui de mes 15 ans, j'ai même pu inviter mes amis à la maison ! Mon père a accepté que nous mettions un peu de musique et pour l'occasion, maman avait fait le gâteau elle-même et il était délicieux ! Nous avons joué avec mon cadeau : un télescope de bonne qualité, avec lequel nous pouvions regarder les étoiles.

Ce télescope, j'adorais l'utiliser ! Sauf qu'un soir, en le nettoyant, j'ai vu les voisins en train de faire un truc que je n'étais pas prêt à voir. Ca m'a franchement dégoûté, parce que je suis tombé sur leurs ébats de façon accidentelle. J'ai mal dormi et je crois que depuis, ça me rebute encore. Foutu mémoire visuelle, qui me fait ressurgir ces deux corps nus... Rien que d'y penser... tu vois c'est pour ça que je ne traine pas trop sur des sites pour adultes. Ca fait revenir ce genre de trucs... J'essaie de mettre une explication sur la raison de ma virginité, alors que j'ai 25 ans et que j'avance sur mes 26... je veux toujours comprendre ce qui m'entoure et me concerne. C'est comme ça. L'année de mes 15 ans n'a pas été marquante que parce que j'ai vu Monsieur et Madame Kingtson s'emboiter. Il s'est passé quelque chose que je n'ai pas compris sur le moment. Je m'en rappelle. C'était un après-midi ensoleillé, en septembre, je crois bien. Mon père m'avait interdit de sortir. Nous devions recevoir la visite d'un invité spécial ! Je te laisse imaginer à quel point j'étais impatient de le rencontrer ! Surtout qu'à cause de lui, je ratais une après-midi au terrain de vélo-cross !

Finalement, le grand gaillard est venu. Je me rappelle qu'il m'a fortement intimidé quand je l'ai vu sur le pas de la porte. J'ai toujours été un peu chétif. Si aujourd'hui je fais 1m73, jusqu'à mes 18 ans, j'en faisais beaucoup moins... et même avec le sport, je n'ai pas une corpulence très épaisse. Dans mon souvenir, c'est une vraie montagne de muscles qui a rappliqué. Impossible de mémoriser son visage sur le moment. Ca, c'est normal... avec ma prosopagnosie. Je n'arrive pas à me remémorer les visages. Encore moins ceux que je n'ai vu qu'une fois et qui plus est, sous le coup de l'émotion. L'homme est reparti, sans dire un mot. Ca a beaucoup chamboulé mon père... j'ai tenté d'en savoir plus, il n'a rien voulu me dire. Je n'avais pas encore compris qu'il s'agit de mon demi-frère. Ma curiosité a été piquée au vif. J'ai récupéré les enregistrements des caméras pour les regarder, pour tenter de réfléchir à qui cela pourrait être. Un oncle ? Un cousin ? Il avait une certaine ressemblance avec mon père, en tout cas...

J'étais en train de faire des recherches sur internet, quand mon père est entré dans ma chambre. Il m'a surpris, je n'ai pas eu le temps de tout fermer. Je crois qu'il a cru que je regardais des films pour adultes... il m'a littéralement éjecté de mon siège et a vu mes recherches. Je crois qu'il aurait préféré m'engueuler pour du porno plutôt que pour ça... Je ne l'ai jamais vu aussi furieux. De la colère, il a pris l'ordinateur et l'a jeté par la fenêtre. La gifle qu'il m'a mise m'a quasiment sonné. J'ai été privé de sortie pendant six mois... je n'ai plus jamais reparlé de cet homme. Mais j'ai gardé la photo sur mon téléphone, en me disant qu'un jour, si j'avais besoin de me rappeler, je pourrais le faire. A partir de cet épisode, les relations entre mes parents et moi se sont quelque peu tendues... J'avais envie de partir et de prendre ma vie en main. J'avais pour projet de faire une demande d'émancipation, seulement ma mère est tombée malade. Un cancer du sein... Elle a suivi une thérapie qui l'a soignée, avec de lourds effets secondaires. Quand sa rémission a été annoncée, deux ans plus tard, j'en ai été soulagé. Il y avait des tensions, certes et pourtant, nous étions unis dans son combat. Quand j'y repense, cette maladie a été une forme de bénédiction car elle m'a empêché de faire une grosse bêtise et de casser le seul lien familial que je possédais. Comme quoi, les malheurs ont toujours une raison d'être pour construire le meilleur.

Mon cursus scolaire fini, il me fallait penser à la suite. J'ai toujours voulu enseigner, ça me plait d'apprendre et je me débrouille bien car pour gagner un peu d'argent de poche j'ai fait du tutorat et de l'aide aux devoirs. Les longues études, par contre, ça m'a refroidi. Je n'avais pas envie de me plonger à fond là-dedans, je voulais voyager ! Découvrir le monde, sortir de mon Colorado natal pour aller visiter d'autres états, d'autres pays ! Pourquoi pas aller à New York ? J'étais curieux de voir la ville où les parents se rencontrèrent, huit ans avant que je naisse ! Mes parents ont lourdement insisté pour que je privilégie mes études. Pourquoi je les ai écoutés ? Sans doute pour leur faire plaisir... mais la première année, très franchement, j'ai découvert la vie sur le campus, la liberté totale. J'ai un poil déconné... y'avait des soirées branchées, de l'alcool, quelques clopes, quelques drogues douces... j'en suis pas fier mais je me suis vite ressaisi quand j'ai eu les résultats de mes premiers examens... catastrophiques. Mes parents n'auraient jamais accepté que je refasse mon année. Je l'ai validée de justesse. Ouf...

Tout se passait bien dans ma vie, jusqu'à ce fameux 18 septembre 2021. Je rentrais chez mes parents pour le week-end et j'ai trouvé mon père devant la télévision en train de regarder cette série à la mode "L'illiade". Je n'ai jamais trop compris l'engouement qui existait autour d'elle. J'ai lu Homère, il y a des invraisemblances scénaristiques trop nombreuses à mon goût. Bref, mon père adorait la regarder et du coup, je me permettais de le taquiner régulièrement. Le fait de ne plus vivre sous le même toit, ça favorisait une complicité que nous n'avions jamais eu. Il était fier de moi, de ce que j'allais devenir. Et je dois dire que ça me rend toujours heureux. Le soir, alors que nous regardions le Ellen Show, j'écoutais d'un air distrait ce qui se disait. J'étais plutôt occupé à faire du tri sur mes photos. Mon téléphone commençait à vieillir et à force de garder des choses, j'avais de moins en moins de place. Je suis retombé sur la photo de cet homme et alors que je m'apprêtais à la supprimer, son visage apparut à l'écran. Machinalement, j'ai montré la photo à mon père et j'ai bondi en m'exclamant que c'était lui, le type qui était venu nous rendre visite !!! Il n'a pas aimé que j'ai gardé le cliché et surtout que je remette le sujet sur le tapis. Nous nous sommes disputés... enfin, disons plutôt qu'il m'a hurlé dessus...

Je ne sais plus comment c'est arrivé dans la conversation, mais je me rappelle très bien de la claque mentale que j'ai prise lorsqu'il a avoué qu'avant de connaître maman, il avait eu une autre femme et qu'il avait même eu deux enfants. Nicholas et Isaac Walsh. Je me suis mis à pleurer, parce que c'est la seule chose que j'ai trouvé de mieux à faire. Pas de tristesse, mais de joie. J'avais deux frères ! Moi qui avais toujours mal vécu la solitude, voilà qu'en réalité, je découvrais qu'elle m'avait été imposée. Je n'en ai pas gardé rancœur. Si les actes ont été commis de cette manière c'est qu'il devait y avoir une raison. Malgré ça, ce ne fut pas le cas de mon père... des mots ont fusé, blessants... pour moi, pour mes frangins... ç'en fut trop. Il m'a mis à la porte et je suis revenu sur le campus. Je ne suis pas resté inactif. Pour ne pas trop me ronger l'esprit, j'ai repris mes recherches. Nick et Isaac vivaient à New York ! La vie aime bien me faire des pieds de nez ! Je m'étais dit qu'un jour, j'irais là-bas. Le temps de découvrir que Nicholas travaillait dans une école et la logique s'imposa d'elle-même. J'allais me rendre là-bas, y poursuivre la fin de mes études et travailler comme assistant d'enseignement, avec un peu de chance en binôme avec lui. Comme ça je pourrais lui dire, à la façon Dark Vador, le sourire en plus : "Nick, je suis ton frère" ! Oui, ça parait dingue, mais je suis persuadé que j'ai fait le bon choix ! C'est ma famille après tout !

En vérité, les choses sont plus faciles à dire qu'à faire. J'étais installé dans le Bronx, depuis quelques jours quand j'ai enfin fait mes premiers pas dans l'école et que j'ai rencontré Nick. Wow... quel gaillard !!! Il m'impressionne toujours comme la première fois où je l'ai vu ! Et j'ai incapable de lui dire qui j'étais... imagine le traumatisme... Changement de plan, j'ai pris la décision de sympathiser avec lui, plutôt... le temps de trouver comment passer aux aveux. Bon sang... il est le frangin idéal ! Il a beaucoup d'humour ! Une personnalité attachante, sincère, drôle ! Je le kiffe ! J'aurais aimé que nous nous connaissions avant ! Mais je fais avec, je prends le bonheur là où il est ! Soyons potes ! Avec Isaac, c'est un peu différent. Il est un peu plus réservé et distant. Nous avons parlé de sa série, mais très franchement, l'Iliade, j'ai du mal à accrocher. J'espère qu'il ne va pas se vexer si je lui dis un jour... j'essaie de lui parler d'autre chose, nous devons bien avoir des centres d'intérêts communs, j'en suis persuadé ! En tout cas, j'aimerais fêter quelque chose avec eux deux. J'ai envie de voir ce que c'est une fratrie, de les observer pour comprendre ce que je n'ai pas eu et pour savourer le moment présent.

La vie à New York n'est pas toute rose. Mon père m'interdit de revenir à la maison familiale et ma mère ne souhaite pas le contredire. Ca finira par s'arranger. Je suis optimiste sur la question, après tout je suis leur fils, je sais qu'ils m'aiment, même là, aujourd'hui. Bon, du coup, je suis un peu lâché dans cette ville, beaucoup trop grande pour moi. Mais je ne suis pas sans famille, j'ai Nick et Isaac. Comment leur dire : "je suis votre petit frère !" sans que cela ne provoque un séisme dans leurs vies ? Je n'ai pas encore trouvé la réponse à cette équation. Mais je ne baisse pas les bras, il y a forcément une solution. Je suis bien déterminé à la trouver ! L'an prochain, nous fêterons Noël ensemble, sans doute ! J'aimerais tellement ! Je sais déjà quels cadeaux je vais leur faire ! Bon allez, cher journal (c'est vraiment nul comme formule) ! Il faut que j'aille remplir mon frigo, sinon ce n'est pas comme ça que je vais gagner du muscle ! Je voudrais faire comme Nick et Iz, ressembler à autre chose qu'une brindille ! Il faut que j'aille m'acheter un casque pour mon vélo, aussi... Les gens ici, quand ils conduisent, c'est la folie ! Demain, à l'école, ça sera les vœux. J'ai hâte ! C'est un métier si stimulant ! Les élèves sont cool ! Ils ont soif d'apprendre !

Note à moi-même : penser à envoyer la carte de voeux à mes parents, vu qu'ils ne répondent pas au téléphone...
Note 2 : acheter le nouvel ensemble de lit Spiderman parce que bon sang il claque ! <3
Note 3 : soirée étudiante, le 14/01, 20h, amener les bières et le pop-corn. Penser à regarder la photo de Dani pour me rappeler de son visage et ne pas faire de bourdes.
Note 4 : effacer ces notes parce que tu n'es pas une to do list. Promis, je fais ça en rentrant ! ;-)

PSEUDO : Alex ÂGE : 34 ans. TU NOUS AS CONNU COMMENT : Un certain Oliver m'a fait venir et voilà que Gabriel me dédouble !    UN TRUC EN PLUS :      

Wow, tu t'es tellement défoncé sur la fiche Elle dechire Merci d'avoir choisi ce scénario,  je sens que tu vas le rendre extraordinaire j'aime déjà beaucoup trop Gaby


BRAVO BRAVO BRAVO à toi ! Tu fais partie à présent de la superbe communauté de WAM. Autant te dire tout de suite que c'est un méga honneur pour toi et pour nous ! Mais attention, il te reste quelques petites choses à faire à présent si tu veux que ton personnage soit bien dans cette ville ! Promis, c'est pas très long.

Déjà, il te faudra trouver un toit où dormir, les ponts de la NYC ne sont pas plus accueillants que ça, j'te jure. Tu verras qu'il y a trois quartiers différents dans chacun des arrondissements de la ville. A toi de trouver celui où tu seras le mieux.

Ensuite, tu peux chercher des amis ! Pour ça, va donc faire ta petite fiche de liens afin d'échanger tes idées avec les autres habitants. N'hésite pas aussi à te rendre dans les leurs. C'est toujours plus sympa ! Par la même occas' tu peux aussi créer une fiche de rp si tu en as envie. Ce n'est pas du tout obligatoire hein, mais ça peut aider.

Enfin, tu as sans doute envie d'agrandir ton cercle de connaissances et tous ne sont peut-être pas encore présents. Dans ce cas, viens donc imaginer tout ça en construisant un scénario ou bien un pré-lien, c'est toi qui voit.

Dans tous les cas, si jamais tu as une question ou un soucis, la boite MP de la team est grande ouverte ! On espère que tu te plairas parmi nous !