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Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment

 :: New-York New-York :: Le Bronx


Cole Reynolds
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Cole Reynolds

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MessageSujet: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyMer 10 Aoû - 17:34

Dimanche 21 août 5h12

Alors que ce chère sergent pensait passé une soirée tranquille on l'avait traîné dans un bar, il ne l'avait pas regretté loin de lui puisqu'il n'était pas rentré seul... Rentré était un bien grand mot puisqu'ils avaient tout deux passé la nuit dans un petit hôtel a coté du bar. Les gens de l'étage avaient du en être ravi vu la fin de nuit qu'ils avaient passés. Le dos de l'homme en avait encore les marques et cela aurait été beau si la féline c'était arrêtée la...
Il avait pensé finir sa nuit tranquillement, enfin le peu qu'il en restait. Mais chose qui n'aurait pas du se produire il se réveilla d'un bond en entendant un bruit strident qu'il ne connaissait que trop bien. D'un bond alors que la brune dormait paisiblement a coté de lui il se pencha pour attraper son pantalon laissé sur le sol dans la précipitation et y attrapa son biper qu'il avait prit par habitude.
Lisant rapidement le message de rassemblement il sort du lit alors que sa compagne d'un soir se réveillait tout aussi affolée. Cole enfila ses vêtements et par réflexe une fois prêt il embrassa le front de la brune.

Je suis désolé faut vraiment que j'y aille c'est une urgence ! J'ai passé une nuit délirante mais on pourra pas prendre de petit dej ensemble désolé. 

Il sortit donc de la chambre pour se ruer a sa voiture et partir en direction du poste ou l'on avait besoin de lui.
Sur les lieux il fut briffé en même temps que l'équipe. Rien d'anormale... Enfin pour le secteur ou ils se trouvaient... Incursion dans une place forte de gang, la question était de savoir pourquoi il était la, lui qui avait bien prit un jour... Enfin bref il y était et la question se poserait plus tard.

Véhicule d’intervention sortit ils partirent en direction des lieux de l'assaut pour y trouver un pavé de maison de banlieue. Typique des gangs qui pouvaient logé du monde et surveiller en même temps. Vu la disposition des lieux cela allait forcement finir en bain de sang... Il y était préparé mais bon... Ôter la vie n'était jamais une chose agréable même quand on en avait prit l'habitude au fil du temps.
En entrant un homme se poste a un balcon arme lourde en main et les menaces en tirant une balle au sol, ne laissant aucun répits l'un des hommes tir et lui fait mouche. Deux autres sortent par une porte mais la formation des policiers fait qu'ils sont rapidement repéré et mit hors d'états de nuire. Trois hommes sont déjà a terre et l'équipe continue d'avancer vers une porte. Se disposant ils l'enfoncent pénétrant ainsi dans les lieux identifié lors du briefing. Après les coups de feu a l’extérieur les derniers hommes c'étaient déjà préparé mais leurs tir se heurtèrent sur le bouclier anti émeute de l'homme de tête et les autres eurent ainsi le temps de reprendre le dessus les neutralisant habilement.

Le calme vint alors et le chef d'escouade pu aisément confirmer les lieux... Le tas de cocaïne sur la table basse du salon en était bien la preuve... Cole avança en binôme avec l'un des hommes pour aller repérer l'étage. Une première chambre, RAS, une seconde, pareil. Mais lorsqu'ils arrivèrent a la porte de la troisième du bruit se fit entendre a l’intérieur. Communicant grâce a leurs mains les hommes enfoncèrent la porte mais a la vue de ce qu'il s'y trouvait Cole se figea.
Devant lui se tenait un gamin de même pas 12 ans, un pistolet pointé vers lui. Voyant dans le regard du gamin qu'il n'avait pas peur de tirer pour défendre ce qu'il croyait être bon Cole s’apprêta a l'abattre a contre cœur mais son index se crispa sur la détente, il baissa le regard ne comprenant pas et ce fut a ce moment que le gamin tira a sa place. La balle de petit calibre se logea dans le gilet pare balle du policier et son binôme lui répondît au tir par un autre faisant s’écrouler le petit qui était des lors devenu une menace.
Cole recula le souffle couper par l'impact et se plaça contre le mur pour tenter de reprendre son souffle. L'espace d'un instant il avait revu ce gamin dans l’école... L'espace d'un instant il avait revu ce cadavre et avait refuser de tuer un enfant ce qui avait failli lui coûter la vie.

Un troisième homme débarqua en trombe pour s'assurer que tout allait bien, surprit de voir le sergent contre le mur il s'approche mais le binôme lui fait signe que tout vas bien. Les voila qui après quelques minutes redescendent. Tout le monde était en train de récupérer les preuves du trafic dans les lieux avec l'aide de la criminelle.
L'escouade de choc n'avait désormais plus qu'a rentrer a la base. Mais l'officier responsable avait bien remarquer l'impact de balle et l'affaire n'allait certainement pas en resté la.
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Elena Munoz
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyLun 15 Aoû - 21:11

Ecoutes Aby, ce n’est pas grand-chose… Ce n’est pas la première fois que je pars avec un homme d’un bar non ? Alors pourquoi veux-tu que Cole m’ait fait plus d’effet que les autres hein ?

Ellie leva les yeux au ciel en entendant la réponse de sa sœur. Il n’y avait vraiment qu’Aby pour parler de coup de foudre dans un bar. Elle ne put s’empêcher de rire lorsque sa sœur cosmique évoqua la bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés tous deux. Cole et elle bien entendu, selon la perspective d’Aby, il ne pouvait y avoir autre chose. Elles continuèrent de discuter et notamment du prochain départ de sa petite sœur pour l’Equateur. Même si cela lui déchirait le cœur, Ellie comprenait ses raisons. Après tant d’années et de recherches, Abigail avait besoin de retrouver ses racines. Et le fait d’avoir retrouvé ses cousines, les avoir rencontré, cela avait transformé sa sœur. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir que depuis son retour, elle ne voulait qu’une chose c’était de repartir. C’était Ellie qui avait abordé le sujet en première. Sans être orgueilleuse, la psy avait bien deviné que c’était sa famille de cœur et en particulier elle qui retenait la jeune pâtissière aux Etats-Unis. Alors, elle lui avait tiré les vers du nez et depuis les deux brunes s’occupaient du départ.

En raccrochant, elle ne put s’empêcher de penser à ce que lui avait dit sa sœur. Là où elle n’avait pas tort, c’était qu’il y avait eu une étrange attraction entre Cole et elle. Et la nuit qui avait suivi avait été l’une des plus mémorables de sa vie, elle ne pouvait le nier. Mais de tout cela, elle ne pouvait en parler avec sa jumelle car elle la connaissait par cœur. A peine, elle lui aurait dit cela qu’Aby entendrait déjà sonner les cloches de l’Eglise. Incurable romantique. Et Elena savait que cela ne serait jamais que dans l’imaginaire de sa sœur. Jamais elle ne la verrait en robe blanche marchant vers l’autel. C’était le scénario le plus improbable. Ellie savait qu’elle ne se marierait jamais. C’était comme ça.

Le lundi qui suivit, la jeune femme se présenta au poste de police pour y commencer son nouveau travail. Enfin travail additionnel. Ses travaux sur le syndrome post traumatique avait depuis longtemps tapé dans l’œil des services de police qui avait souhaité la voir intégrer la cellule psychologique dès l’obtention de son diplôme. C’était la brune qui avait freiné en ne voulant pas se bloquer dans une voie trop spécifique dès le départ. Elle n’avait accepté que très récemment cette vacation car cela n’allait pas empiéter de trop sur son planning actuel. Et puis, il fallait bien l’avouer, Ellie adorait être occupée. Que ce soit par son travail au cabinet ou bien par ses articles ou encore là par cette nouvelle occupation.
En arrivant, elle s’attendait à d’abord être présentée à l’équipe ou bien au moins à certaines personnes mais au lieu de quoi, le commandant la prit aussitôt dans son bureau pour lui coller plusieurs dossiers.

Nous avons eu une opération il y a un peu plus de 24h et je souhaiterais que vous fassiez l’évaluation de l’escouade et en particulier du Sergent Reynolds. Il a été pas mal secoué et je voudrais savoir ce qu’il en est.

Elena fronça légèrement les sourcils

Je vous dirais si il est apte et si oui dans quels conditions. Mais ne comptez pas sur moi pour vous divulguer ce qui sera dit entre lui et moi.

Le commandant parut surpris de voir ce petit bout de femme lui répondre de la sorte mais finit par sourire

Je n’en demanderais pas tant Docteur, soyez en assurée.

Ellie hocha alors la tête et lui dit simplement

Je vous suis

Il l’escorta alors vers un bureau dont la porte était fermée et lui dit

Voici votre bureau Docteur Munoz. Le Sergent est déjà à l’intérieur

Quoi ?! Mais je n’ai même pas encore son dossier en main !

Tout est sur votre bureau. Bienvenue dans la police Docteur Munoz.

Elena le regarda sidérée par sa manière de faire. Soupirant, elle carra ses épaules et entra avec un sourire sur les lèvres.

Bonjour Serge… Cole !

L’exclamation sortit de ses lèvres avant même qu’elle n’ait eu le temps de la retenir. Se reprenant aussitôt, la jeune femme se retrancha derrière son masque de psychiatre.

Bonjour Sergent Reynolds. Je suis le Docteur Muñoz…


Ellie gémit intérieurement. Pour une première journée, c’était vraiment pas de chance…
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Cole Reynolds
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyJeu 25 Aoû - 11:22

Lundi matin... Si Cole s'attendait a un début de semaine comme celui ci c'était assuré qu'il serait resté au lit. A peine avait il eu le temps de se changer et qu'il finalisait sa tenue et resserrant correctement sa ceinture qu'une voix qu'il ne connaissait que trop bien l'appelait a l'entrée.

Sergent Reynolds ?

J'arrive tout de suite commandant Cooper.

Une entrevue de si bon matin ne pouvait pas signifier énormément de choses... C'est pourquoi il sortit rapidement et tomba nez a nez avec l'homme qu'il avait autrefois côtoyé diffèrent d'aujourd'hui. Ils se serrèrent la mains symbole encore aujourd'hui de leurs bonne entente avant que le plus âgé ne reprenne.

Suivez moi dans mon bureau j'ai a vous parler sergent.

Sans poser de question Cole lui emboita le pas pour s'enfermer dans ce grand bureau qu'était celui du chef des lieux. le plus jeune resta debout devant le bureau en position de repos tandis que 'lainé prenait place sur son fauteuil. Quelques secondes filèrent avant qu'il ne daigne ouvrir le bouche.

Tres bien sergent. J'ai eu vent de ce qui c'est passé hier a Port Morris. Ca va ? Votre chef d'équipe m'a fait son rapport et y a inclus le témoignage de Laurence, c'était bien votre binôme ?

Tout a fait commandant. J'étais en binôme de reconnaissance avec Laurence hier matin pour l'opération a Port Morris.

Très bien. Si je lis ce qui est écrit dans son témoignage. Je cite "A notre entrée dans la chambre je me trouvais derrière le sergent Reynolds qui a la vu d'un élément dangereux a hésité a le neutraliser." C'est bien cela ?

Commandant... On parle la d'un gosse avec un revolver ! J'allai pas lui tirer dessus sans même...

Mais alors qu'il se justifiait le commandant l'interrompit brusquement et reprit d'un ton autoritaire.

Réfléchir. C'est bien la ce qui vous a fait défaut sergent. Ce gosse lui n'a pas hésité a vous tirer dessus. Vous êtes formé a agir rapidement et prendre des décisions dans la seconde !

Il referma alors le dossier d'un air neutre mais le mécontentement se lisait dans ses yeux. Mais Cole savait ce qu'il en était... Bien qu'il ne pouvait le dire le commandant détestait par dessus tout que ses hommes ne soient blessé et cela pouvait se comprendre... Il était un peu le père de toute cette famille qu'est la police de NY.

Je vous offres deux options sergent. Soit je vous met a pied pour un temps afin de reprendre vos esprits. Ou alors... Vous allez consulter notre nouvelles psychiatre qui arrive ce matin. Faites ca quand vous voulez. Mais le temps que vous n'aurez pas prit un RDV et que je n'aurais pas de bilan sur votre état je vous interdit le terrain.

La contrariété se lisait sur le visage du sergent qui tentait de resté neutre.

C'est pour toi que je fais ca Cole. Elle ne devrait pas tardé a arrivé. Prend le premier créneau c'est le bureau 9F

Dans un silence pesant Cole le salua tel l'exigeait le code et tourna les talons pour sortir sans même donner de réponses.
C'était impensable pour lui de quitter le terrain alors Cooper aurait ce qu'il voulait et lui retournerait a son poste des l'heure suivante. Cole se rendit donc dans le bureau 9F, la porte était déjà ouverte et des dossiers se trouvaient déjà sur le bureau. Il se posa sur l'une des chaises et attendit... Bouillonnant intérieurement...

Les minutes passaient, il avait fini par croisé les bras d'impatiente jusqu'à ce que la porte s'ouvre enfin. Il ne broncha pas bien décidé a faire cracher a ce psy le fameux bilan jusqu'à ce que la voix du médecin ne brise sa posture contrarié l'espace d'un instant. Voyant qu'elle aussi reprenait son rôle il se referma de nouveau.

Docteur Munoz.

Pour le coup il n'avait clairement pas la même attitude qu'au bar...
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Elena Munoz
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyDim 11 Sep - 15:18

Ellie s’était déjà retrouvée maintes fois dans des situations pas possibles. La plupart du temps à cause de Liam qui avait le don de les mettre dans la merde jusqu’au cou. Mais c’était aussi avec lui qu’elle avait le plus rigolé. Il l’avait toujours challengé et ce n’était certainement pas un hasard qu’il soit devenu un de ses meilleurs amis et aussi le Nemesis d’Aby. Cette dernière n’avait jamais pu l’apprécier l’estimant responsable de l’état de sa sœur aujourd’hui. De son inconstance et de son manque de foi en l’amour. Et pour être tout à fait juste envers l’homme, c’était déjà le cas bien avant leur rencontre…
Ellie balaya la pièce du regard. Froide, fonctionnelle… Ce n’était pas forcément l’ambiance qu’elle privilégiait mais pour la première journée, elle devrait faire avec. Elle se nota qu’il faudrait qu’elle ait une petite conversation avec le Commandant Cooper afin de savoir si ça serait son bureau désormais ou bien si il n’était juste provisoire. Sur le bureau, il y avait déjà plusieurs dossiers signe évident que la venue d’un professionnel était plus qu’attendu.

Son attention se reporta sur le policier qui était dans son bureau. La première surprise passée, Cole avait repris son attitude réfractaire. Cela ne l’étonnait pas outre mesure. Les hommes étaient les plus réticents à prendre rendez-vous chez un psy et la plupart avait horreur de raconter leur problème. Elle ne chercha donc pas à le braquer et au lieu de quoi, elle partit s’installer derrière son bureau face à lui. S’efforçant de ne pas penser à leur rencontre ni à ce qu’il s’est passé ensuite, Ellie le regarda un instant sans dire mot. Puis sourit doucement

Je suppose, Sergent, que vous n’êtes pas ravi d’être ici.

Elle ne lui laissa guère le temps de répondre car elle enchaina aussitôt sur le même ton doux

Et bien, on est deux.

Elle pouvait percevoir sa surprise mais ne se départit pas de son sourire.

J’ai horreur que l’on me mette devant le fait accompli. Pour être tout à fait transparente avec vous, je viens à peine d’arriver et je n’ai pas encore eu le temps de découvrir les dossiers qui m’ont été assignés.

Elle désigne d’un geste de la main la pile de dossiers sur son bureau.

Et je pense que vous, vous n’attendez qu’une chose c’est que je vous déclare apte à reprendre n’est-ce pas ?

Ellie se renfonça alors dans sa chaise et le regarda

Et si on commençait par le début et que vous me racontiez ce qu’il s’est passé pour que vous en soyez réduit à voir une psychiatre pour continuer de travailler ? Je pense que l’on peut commencer par là afin d’éviter que vous perdiez du temps non ?

Elle haussa légèrement les épaules

De toute façon, vous comme moi savez que je ne peux vous déclarer apte si je ne sais pas ce qu’il s’est passé.

La psychiatre avait parlé. La balle était dans le camp de l’homme qui lui faisait face. Ellie n’avait qu’une seule hâte c’était d’envoyer un message à Aby pour lui raconter qui était son premier patient. Et elle était sure que sa jumelle allait débarquer le soir-même dans son appartement avide de détails croustillants qu’elle ne pourrait lui donner…
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Cole Reynolds
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyLun 19 Sep - 18:11

Comme tout homme Cole avait sa fierté. Bien que Cooper avait voulu bien faire en l'envoyant voir la nouvelle psy il avait tendu l'officier qui aurait préfère un fort conseil plutôt qu'une obligation des le lendemain matin.
Qui plus est cette psy ne lui était pas inconnue puisqu'il avait couché avec deux nuits avant le jour... Si c'était pas le comble de l'humiliation pour lui que pouvait être cette situation ?

Ses émotions ne pouvaient qu'être transparente alors la femme s'adressa a lui. Pour savoir ce qu'elle avançait elle n'avait pas besoin d'avoir fais de grande études. Lorsque Cole était contrarié cela se voyait comme le nez en plein milieu de la figure. Il aurait pu fulminer comme son sang qui bouillonnait face a cette injustice mais son professionnalisme de négociateur l'emporta sur sa colère. Fort heureusement d'ailleurs mais de toute manière même si cela avait été le cas la brune ne lui laissa pas le temps d'en placer une.
Il resta donc dans son fauteuil les bras croisés signifiant sa fermeture d'esprit sur le sujet de sa présence dans ce bureau. Voyant qu'elle n'allait pas lacher la parole il attendit donc patiemment de son œil vif d'énervement.

Ecoutez. Mademoiselle ? Docteur ? Enfin bref. Ouvrez ce dossier. Lisez le dernière paragraphe.

Il lui laissa le temps d'ouvrir le dossier et avait avancer du fond du fauteuil en décroisant ses bras, les posant sur les accoudoirs et en exerçant une pression sur ceux ci.
D'un air déterminé a la faire aller dans son sens il la regarde dans les yeux mais le reste de son visage ne semblait toujours vouloir qu'une seule chose. Déguerpir d'ici en vitesse. Ne plus croisé cette psy qui en savait beaucoup trop sur lui... Enfin... C'est ce que sa mauvaise humeur voulait...

Dites moi que vous auriez abattu ce gamin de même pas dix sept ans de sang froid sans même lui laissé une chance de posé l'arme qu'il avait en main. Dites le moi. Ou alors signez ce papier qui m'autorise a reprendre du service.

Ce n'est qu'a la fin de son discours qu'il relâcha les accoudoirs pour se remettre au fond du fauteuil recroisant ses bras et détournant cette fois le regard. Finalement les yeux de la brune n'étaient peut être pas la meilleure des choses a fixer...
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyJeu 6 Oct - 1:44

Faisant fi de son tumulte intérieur, Ellie s’efforçait de le considérer comme un patient lambda. C’était d’autant plus compliqué quand on savait qu’ils étaient en tenue d’Eve quelques jours auparavant en train de faire des choses qui feraient rougir plus d’un. Elle détestait se retrouver dans cette situation mais elle ne pouvait pas le renvoyer chez lui comme ça. Il en était hors de question et puis ce n’était pas comme si ils allaient remettre le couvert tous les deux. En tout cas de son côté à elle, c’était assez clair. Et puis, il était devenu son patient donc cela faisait une raison de plus.
Elle le regarda. Visage fermé. Sur la défensive. Il n’avait clairement pas envie d’être là mais si il pensait qu’il était le premier patient qu’elle avait à être là à contrecoeur il se trompait. Lourdement. Il n’était pas le premier et certainement pas le dernier et elle savait comment les gérer lui et ses compères.

Vous pouvez m’appeler Docteur Munoz, Sergent Reynolds…

Petit rappel de leurs rôles respectifs en ces lieux.

Prenant son dossier, elle l’ouvrit et le laissa en évidence ouvert. Comme elle s’y attendait, il ne tarda pas à reprendre la parole et Ellie l’écouta. C’était dans ces moments que les patients se révélaient le plus et leur trauma aussi. Le regardant dans les yeux, elle le laissa finir et ne répondit pas tout de suite. Cole finit par détourner le regard. Fuite évidente. Elle ne le prit pas pour elle. Rares étaient ceux qui soutenaient son regard dès la première séance. Et puis… Il ne valait mieux pas que leurs regards se croisent trop longtemps. Du moins pas maintenant. La psychiatre avait besoin d’un peu de temps pour se faire à l’idée que l’homme avec qui elle avait passé l’une des nuits les plus mémorables de sa vie soit devenu son patient. Elle pensait ne jamais le revoir et voilà que…

Hochant la tête, elle fit signe qu’elle comprenait mais la suite n’allait pas plaire à l’homme en face d’elle

Mais ce gamin comme vous l’appelez… Pourquoi était-il là ? Il n’a pas hésité à vous tirer dessus n’est-ce pas ?

C’était une conclusion facile. Il ne serait pas là si il n’avait pas été secoué durant l’intervention. Et dans ce cas précis, le gamin avait tiré sur lui. C’était clair comme de l’eau de roche.
Croisant les jambes, elle fixa son patient l’obligeant à remettre son regard sur elle. Même si ce n’était pas très conseillé pour elle, Ellie ne pouvait se permettre de mettre les soins de son patient à mal à cause de ses sentiments personnels. Elle aurait tout le temps après pour crier son dépit a.k.a appeler Aby pour se plaindre de son mauvais karma…

Vous savez comme moi que je ne peux signer ce papier Sergent Reynolds. Pas tant que je n’aurais la certitude que ce fait ne se reproduira plus.

Elle maintint son regard sur lui. Les rôles étaient inversés aujourd’hui. Elle était la prédatrice et lui sa proie. Enfin si on pouvait dire cela.

Dites moi pourquoi le Commandant Cooper semblait si inquiet face à cela ?
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptySam 8 Oct - 18:59

Simple et efficace. Docteur, sergent. Tout le monde savait ou était sa place. Enfin sa place a lui n'était clairement pas dans ce bureau mais bel et bien a l'extérieur a s'occuper en attendant un éventuel bruit de bipper pour partir en intervention. Dans un autre contexte il aurait énormément aimer revoir cette demoiselle qui l'avait clairement fait grimper au 7e ciel mais dans ce bureau... Dans ce bureau il se sentait enfermer et forcer de coopérer.

Coopérer avec cette femme qui avait su briser chaque serrure de son corps et de son être il n'en avait pas réellement envie. Face a elle cette nuit la il c'était dévoilé d'une manière naturelle et comme face a aucune autre. Mais ce soir la n'était initialement prévu qu'un soir... Il n'était pas censé lui dévoiler sa vie et encore moins lui demander son accord pour travailler. Alors oui. En l'envoyant ici Cooper l'avait clairement braquer et poussé sur la défensive.
Alors qu'il avait détourner le regard les mots de la brune ravivèrent la flamme qu'il avait en lui. Était elle sérieuse dans ses mots ? Son visage revint a elle ses yeux cherchant a savoir réellement si elle était sérieuse d'un air quasi outré.

Etes vous sérieuse docteur ? Vous avez déjà mit les pieds dans les banlieues du bronx ces 5 dernières années ? Avez vous vu ne serait ce que les statistiques sur la délinquance qui y règne ? Ce gamin a seulement fait ce dans quoi il baigne depuis la naissance. Depuis qu'il a l'âge de voir et bien avant de comprendre il voyait son grand frère emballer de la drogue sur la table du salon. Avant même de jouer aux petits soldats il comptait les balles avec son cousin. La bas on ne choisit pas docteur. La bas on fait ce que son ainé fait.

Cole c'était avancer de nouveau sur les accoudoirs prenant cette fois un ton bien plus grave. Il n'attendait en réalité même pas une réponse de sa part.

Donc oui. S'il avait fallu que j'attende une seconde de plus pour convaincre ce gosse de poser son arme pour lui offrir ne serait la chance de vivre une vie différente de celle qu'il avait je l'aurais fait. Parce que je ne me suis pas engagé pour descendre des gens mais pour leurs offrir une vie meilleur.

Il c'était relevé mettant fin a son discours.

Dans ce cas pensez a ce que la ville ferra avec un policier de moins dans ses rangs et appelez moi quand vous aurez pris une decision.

Se retournant il fit un pas avant vers la sortie. Ce fut son visage qui s'orienta a moitié vers elle toujours a son bureau.

Et vous direz au commandant Cooper que je ne suis plus avec sa fille. Je n'ai plus besoin qu'il m'octroie un traitement de faveur pour qu'elle ne lui en veuille pas. Si c'est tout ce que vous aviez besoin de savoir. Je pense que nous en avons terminer. Le rapport entre vos mains sera amplement suffisant pour prendre votre décision.
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyVen 14 Oct - 2:18

Elle l’avait provoqué, il avait répondu. Elena s’attendait à cela. Elle, qui avait été prise au dépourvu à plus d’un titre pour ce premier rendez-vous, se disait que de n’avoir pas lu le dossier pouvait se révéler être efficace. Du moins, cela semblait marcher. Le Sergent Reynolds venait de se dévoiler. Bien plus que ce qu’il ne l’aurait certainement voulu. La psychiatre tiqua intérieurement lorsqu’il mentionna la ville où elle est née. Même si aujourd’hui, elle n’y vivait plus, Ellie n’avait pas oublié d’où elle venait ni comment s’était déroulée les premières années de sa vie. Même si aujourd’hui, elle ne faisait plus de cauchemars, son sommeil très léger restait une des conséquences d’avoir vécu là-bas. Même si aujourd’hui, elle semblait être une femme sûre d’elle, elle portait encore en elle la marque de la petite fille terrifiée et enfermée dans un coffre durant des jours dans un silence complet… Non, le Sergent Reynolds ne pouvait pas savoir tout ça ni combien ce sujet la touchait à titre personnel. Les personnes qui le savaient pouvaient se compter sur les doigts d’une main et Ellie avait bien l’intention que cela reste ainsi.

Elle le laissa parler. Apparemment il n’avait pas fini de vider son sac et sa réaction à la fin n’en était que plus prévisible. La brune ne s’attendait pas à autre chose de la part du blond. Comment cela pouvait-il en être autrement ? Elle tiqua une nouvelle fois lorsqu’il mentionna son lien privilégié avec le Commandant Cooper. Pointe de jalousie à la mention d’une autre femme dans sa vie ? Certainement pas. Cet homme n’était qu’une conquête comme une autre. Elle n’avait pas le temps pour autre chose dans sa vie. Elle n’avait pas besoin de complications. Même pour cet homme avec qui un lien s’était créé de suite et d’une manière pour le moins subit et étrange. Elle le regarda se lever et partir en direction de la porte. Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’elle reprit la parole.

Le taux de criminalité pour le Bronx est de 28,94%. La part de la délinquance juvénile du Bronx par rapport à tout New York est de 25%. Cela a légèrement diminué ces dernières années pour être de nouveau en hausse depuis le début de l’année. Plus de 10% des mineurs arrêtés aux Etats Unis portaient une arme à feu lors de leur arrestation et ce chiffre s’élève à 38% dans le Bronx.

Elle n’avait pas bougé de son fauteuil. Mais sa voix s’était faite légèrement plus tranchante en continuant.

Je ne vous demande pas descendre des gens Sergent. Je ne vous demande pas de contribuer à la violence policière. Ce que je vous demande ici c’est de savoir faire la part des choses pour ne pas augmenter le nombre de policiers morts en service. Car si comme vous le dites, vous êtes là pour offrir une vie meilleure aux personnes, vous ne pourrez pas le faire six pieds sous terre.

C’était brutal mais c’était la seule façon pour qu’il l’écoute. La douceur ne servait à rien du moins pas dans cet état d’esprit dans lequel il s’était enfermé.

Si vous voulez continuer d’exercer votre métier, vous feriez mieux de revenir vous asseoir ou bien revenir me voir dans deux jours. A la même heure.

Elle laissa passer quelques secondes avant de reprendre

Mon rôle ici c’est de m’assurer que votre état vous permette de travailler et non de vous empêcher de le faire. Et si vous avez des choses à dire à votre Commandant faites le vous-même. Je ne suis pas votre messagère. Ni à l’un ni à l’autre.

Sous-entendu, tout ce que vous direz ici restera entre les murs de ce bureau.
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyLun 24 Oct - 18:42

Cole avait bien l'air décidé a clore la discussion. Elle croyait avoir les cartes en main pour le faire plier ? Il allait bien lui montrer que ca n'était pas le cas. Il s'arrêta quand elle commença son petit discours sur les statistiques. L'écoutant attentivement bien que de dos il ne pouvait qu'acquiser... Enfin... Ca c'est ce qu'elle croyait. de bien belle parole qu'elle avait mais il ne prit même pas la peine de se retourner pour reprendre derrière elle.

Bravo docteur vous avez apprit le dossier par coeur... Mais votre dernière statistique est erroné. C'est celle qu'on donne a la presse qui ne comprend que les arrestations. Revoyez la a la hausse en comptant le nombre d'enfants qu'on a envoyer au cimetière parce que comme dans le cas présent il n'ont pas forcément eu la chance que j'ai offerte a ce gosse hier.

La il c'était retourné piqué par ce qu'elle avait dit. Non pas qu'il aimait avoir tort ca il l'acceptait mais c'était sa façon de le faire qui lui avait mit les nerfs a vif. Posant ses mains sur le dossier de la chaise en face du bureau il reprend.

Ajouter aussi les 36 fusillades supplémentaire a l'année dernière de ce début d'année... Ca doit bien faire a vu de nez 15%. Mais ca... C'est pour la culture de votre dossier.

Toujours a vif les émotions avaient repris le dessus. Plus de gène a fixer son regard vert.

Si je l'ai fait c'est parce que j'ai su que je pouvais le faire. Nous sommes entrainé docteur. Nous savons reconnaitre le calibre d'une arme a simple vue. Nous partons entièrement équipé ce gosse n'avait aucun autre endroit pour tirer que mon torse ou le gilet allait arrêter sa balle de 9mm. Le risque 0 n'existe pas mais il n'était pas grand. Maintenant qu'est ce que vous voulez ? Mes test visuel ? Ouvrez le dossier. Mes test physique ? J'ai du cardio vous le savez très bien.

La bombe lâché il lâcha enfin le dossier de la chaise et recula d'un pas en soupirant légèrement soulager d'avoir enfin vider son sac.

Maintenant si vous le permettez docteur malgré ma mise a pied j'ai des armes a nettoyer

Il recula encore d'un pas baissant la tête et défronçant les sourcil comme en attendant une réponse qui n'allait pas tarder a arriver.
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Elena Munoz
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptySam 29 Oct - 16:58

Ellie le laissa venir à elle. C’était comme cela, qu’il allait se dévoiler. Cole Reynolds n’était pas le premier patient récalcitrant qu’elle rencontrait et certainement pas le dernier. La psy avait toujours su quoi dire et à quel moment et même si ce dossier était particulier pour plusieurs raisons, elle n’allait certainement pas laisser ses sentiments personnels interférer. Elle eut un léger sourire en l’entendant la corriger. Si elle connaissait son dossier, on pouvait end ire autant du blond. Et là encore, il venait de se découvrir un peu plus devant elle sans s’en rendre compte. Elle pouvait voir le feu qui l’animait. Ce n’était pas une mauvaise chose tant qu’on ne le laissait pas nous consumer entièrement et c’était son rôle à elle de vérifier cela.

Fixant son regard, elle ne bougea pas d’un cil lorsqu’il fit allusion à leur nuit passée ensemble. Elle ne pouvait le contredire sur ce point et ils le savaient tous deux aussi ne releva-t-elle pas.

Je ne m’occupe pas de votre condition physique Sergent. Ce qui m’intéresse c’est votre condition mentale. Et uniquement cela.

Préférant marquer tout de suite la limite afin que les allusions ne continuent pas sinon elle savait que son travail en serait biaisé.

Encore une fois, si vous avez des choses à dire à votre Commandant dites les lui vous-même. Et si vous tenez à reprendre votre travail, vous devez passer par moi. Que cela vous plaise ou non, vous êtes coincé avec moi pour l’instant.

La brune ne l’avait pas lâché du regard.

Oh et pour votre information, vos chiffres datent du mois dernier. Le nouveau bilan fait état de 48 fusillades à date. Soit 12 en un mois rien que dans le Bronx. Soit une hausse de 33% en un mois. Et sur les 12 fusillades, 4 ont été déclenché par le fait que le policier n’avait pas neutralisé le tireur avant. Alors oui, je veux bien croire que votre action ait peut-être été la bonne dans le cas présent. Mais tant que je ne peux l’affirmer, je ne peux vous déclarer apte. Alors la décision vous appartient. Je ne peux la prendre pour vous.

Elle se leva alors tout en maintenant son regard sur lui

Je vous laisse réfléchir. Je suppose que je connaitrais votre réponse à ce moment-là.

Elle savait qu’elle n’obtiendrait rien de plus aujourd’hui de sa part. Rien ne servait de le retenir plus longtemps. Et elle ne serait pas mécontente de pouvoir souffler un peu avant son prochain rendez-vous. Etre mieux préparée au dossier et surtout relâcher un peu de cette tension qu’il y avait dans ce bureau depuis le début de la séance. Et si elle devait être totalement honnête envers elle, Elena devait admettre qu’elle avait besoin de temps pour se préparer à affronter de nouveau le Sergent Reynolds en face à face. Le Sergent Reynolds ou bien Cole Reynolds… L’honnêteté d’Ellie envers elle n’allait pas jusque-là…
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Cole Reynolds
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MessageSujet: Re: Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment EmptyLun 14 Nov - 18:27

Elle l'avait compris depuis déjà un bon moment mais Cole était plus que tendu a l'idée d'être ici. Il n'avait pas aimé qu'on lui force la main et il n'avait pas aimé que l'on conteste sa décision sur le terrain, prit au dépourvu des son arrivée ce matin il avait donc totalement les nerfs a vif et acculé comme un animal il n'hésitait pas a montrer ses crocs pour prévenir qu'il pouvait mordre.
Alors une bonne fois pour toute il avait montré sa belle canine acérée qui n'attendait que de mordre... Et suivant le contexte auquel il avait fait allusion... Elle savait très bien de quoi cette dent était capable... Si bien qu'elle posa une bien maigre barrière face a la pique. Le sergent Reynolds clos donc le sujet de cette aparté sans renchérir.
Aussi bien que lui aussi sauta du coq a l'ane en revenant sur Cooper.

Le commandant Cooper sait déjà ce que je pense du sujet. Il ne m'a pas mit dos au mur sans raison docteur croyez le bien.

Il ne le dit pas mais ses mots le laissait clairement comprendre, oui ca lui déplaisait d'être la. D'une part parce qu'on l'avait forcé a être ici mais question d'ego... Cole n'était pas du genre a raconter ses problèmes au premier venu, encore moins a son coup de la veille qui malgré le feeling n'aurait jamais eu de suite. Certaines personnes l'écoutait déjà bien assez pour qu'il se confie encore a d'autres.
D'ailleurs Cole n'avait plus envie de jouer a ce petit jeu de la sur enchère, surtout qu'en plus les arguments de la brune allaient dans son sens alors encore une fois il ignora ses mots pour conclure cette entrevue. Il avait déjà fait l'erreur de revenir alors inutile de prolonger tout ceci. Comptant clore cette fois définitivement la rencontre il allait de nouveau amorcer sa sortie quand elle se leva. Prenant les devant elle lui avait couper l'herbe sous le pied en se levant de son fauteuil.

La réflexion du sergent était déjà toute faite. Lui n'avait eu le tort que de vouloir faire son métier et d'aider quelqu'un certes cela aurait pu virer au drame mais c'était la le lot de risques de son métier. Tout comme le comptable craignait la migraine en croulant sous les chiffres ou le sportif craignant la blessure.

Sans le moindre ajout de sa part il prit la direction de la porte. Cole ne conclu qu'avec de simples mots :

Bonne journée docteur.

Des mots sec qui de sa bouche n'évoquait que la blessure dans son amour propre. Aussi claqua t'il légèrement la porte en la refermant derrière lui pour aller vaquer a ses occupations grandement perturbés par l'annonce de ce matin...
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Une blessure psychique ne guérit jamais vraiment

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