MEMBRE en or - j'suis trop indispensable
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›› job/études : Il est pompier, depuis bien des années.
| Sujet: Fire Meet Gasoline (Completed) Ven 4 Mar - 9:58 | | |
Taylor Maxwell
DATE DE NAISSANCE & ÂGE : Il a pointé le bout de son nez le 31 octobre 1987. En 2022, il est donc âgé de 34 ans. LIEU DE NAISSANCE : Il est né à Austin (Texas) et son accent très marqué en est la preuve permanente. ORIGINES : Pur produit américain, il a de très lointaines origines anglaises. STATUT CIVIL : Il est marié avec le célibat et il en profite. Il n'est pas contre l'idée de se caser mais il ne le fera qu'avec la bonne personne, s'il la croise un jour. ORIENTATION SEXUELLE : Il se revendique bisexuel, parce qu'il est attiré autant par les hommes que par les femmes. Et puis surtout, il se refuse à choisir l'un ou l'autre pour entrer dans une case. METIER/ETUDES : Il n'a pas fait d'études. Il est devenu pompier dès qu'il a eu l'âge de l'être. CELEBRITE: Il ressemble beaucoup à Liam Hemsworth, en tout cas on le lui fait souvent remarquer, ce qui le fait bien marrer. GROUPE : Il appartient au groupe Staten Island où il a déménagé récemment, après avoir acheté une villa avec l'héritage de son père. CRÉDIT AVATAR : Merci à .cranberry CODE RECENSEMENT AVATAR : - Code:
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<b>[color=tomato]liam hemsworth[/color]</b> — <i>taylor maxwell</i>
caractère du personnage : Aujourd'hui, Taylor est considéré comme quelqu'un de calme et réfléchi. C'est vrai qu'il n'est pas du genre à prendre une décision sur un coup de tête. Mais peu de gens auraient parié là-dessus, car il n'en a pas toujours été ainsi. Il a toujours eu une forte personnalité. Bien qu'il soit l'aîné de la fratrie, il n'a pas été l'exemple à suivre car il s'est toujours confronté au côté autoritaire et vieux jeu de son père. Enfant, adolescent, il a fait toutes les conneries possibles et imaginables. Avec le recul, il vous dira très clairement que c'était bien pour "emmerder son daron". Il est comme ça, il a un côté révolté, épris de liberté et surtout épris de justice qui lui colle à la peau. Il n'est pas du genre influençable, il a même un tempérament très déterminé. Quand il se donne un objectif, il l'atteint. C'est quelqu'un de pugnace qui ne baisse pas les bras, même dans les pires difficultés. Cela vaut pour tous les domaines. Dans sa vie professionnelle, cela lui vaut souvent un comportement courageux et optimiste, presque héroïque s'il écoute les qualificatifs de ses collègues. Impliqué et rigoureux, il sait se montrer à l'écoute et solidaire. Il a toutes les qualités pour être un meneur mais il s'y refuse. Pas parce qu'il n'a pas confiance en lui mais parce que l'ombre autoritaire de son père plane sur lui. Il a toujours la crainte de devenir et d'agir comme lui et ça le répugne. Il ne le montre pas, mais Taylor a été un enfant battu, par son paternel. Les violences qu'il a subi n'ont pas mis sa vie en péril, mais il garde de profonds traumatisme de son passé et cela se répercute sur sa vie adulte. C'est pour cette raison qu'il ne veut pas d'enfant. Il ne veut pas perpétrer des gênes pourris et surtout il est terrifié à l'idée de répéter les mêmes schémas. C'est aussi de cette violence qu'est né son amour profond et fusionnel pour les chiens. Quand son père s'en prenait à l'un d'eux, il venait s'interposer pour prendre les coups à leur place. Il a toujours été courageux, parfois téméraire. Il déteste que l'on fasse du mal aux animaux, c'est quelque chose qui le met hors de lui et peut facilement lui faire péter un plomb. C'est que Taylor a un côté sanguin. Qui s'y frotte s'y pique. Si on l'agresse ou si on le cherche, il peut réagir au quart de tour et perdre le contrôle. Dans ces moments-là, toute sa vie vacille. Il se retrouve face à la cette violence qu'il exècre et qui lui rappelle son père. Perdre son calme, c'est pire qu'une tragédie pour lui. Il le vit comme un échec personnel à chaque fois. A l'égard de lui-même, il n'est pas intransigeant. Pas plus qu'avec les autres d'ailleurs. Il est plutôt cool, tolérant et encourageant. Quelquefois, il se montre maladroit mais bon, on peut facilement lui pardonner parce qu'il n'a pas mauvais fond et qu'avec son passé, il est difficile de savoir bien manier les mots et les compliments lorsque l'on en a jamais reçu ! Il est loyal et ne trahit jamais une amitié ou un secret. A vrai dire, il parle assez peu de lui. C'est quelqu'un de secret, bien qu' avenant et amical. Il n'aime pas non plus être mis en lumière, il garde beaucoup d'humilité. Sa vie sentimentale, en revanche est chaotique. Il est un poil hédoniste, épicurien. Il aime ce moment où deux êtres se tournent l'un autour de l'autre et où la moindre étincelle génère un bel incendie. Il ne se comporte pas comme un séducteur. Si quelqu'un lui plait, il est plutôt du genre direct. Il se laisse porter et ne calcule rien. Souvent, il lui est arrivé de prendre un refus, mais il l'a toujours très bien accepté. Sa bisexualité, il ne l'a vraiment accepté qu'à la fin de son adolescence. L'atmosphère très religieuse du foyer familial n'a pas aidé. Aujourd'hui, il croque autant les hommes que les femmes et n'a pas l'intention de choisir. Il n'est pas favorable au mariage mais plutôt au couple libre. Quand il voit que sa mère a été mariée pendant des années, trompée, effacée, parfois oubliée par son père, il se dit que pour vivre heureux, il faut vivre libre. Il est fier de ses origines texanes et n'a jamais cherché à cacher son accent. En fait, ça le faire rire de voir les réactions des new-yorkais ! Le rire, c'est son médicament. Il a beaucoup d'humour et sait faire preuve d'autodérision. En termes de goûts, il y a finalement assez peu de choses qu'il n'aime pas : le concombre, les insectes, les serpents, le froid ou encore la noix de coco. Par contre, ne laissez pas traîner de nourriture si vous prévoyez de l'inviter. C'est un gourmand qui n'a aucun scrupule à vous piller ! Il vaut mieux le voir en photo qu'à table. Après, de part son métier, il se dépense beaucoup, ne serait-ce qu'à l'entraînement. Il adore le sport, surtout le basketball et le baseball. Il ne rate aucun match et il pratique ces disciplines en amateur. Fair-play, il ne joue pas pour gagner mais pour prendre du plaisir. Il est débrouillard et curieux. Il touche à tout, l'électricité, la mécanique, le jardinage. Il n'aime pas dépendre des autres et il n'est pas rare qu'il préfère la compagnie de ses trois chiens à celles des êtres humains. Il est autodidacte. C'est grâce à cela qu'il sait parler quatre langues : l'anglais, l'espagnol, le français et l'italien. Ou qu'il sait cuisiner, jouer de la batterie, bricoler... La seule chose avec laquelle il n'a jamais été à l'aise, c'est l'argent. Il est le pro de la récupération, il a toujours vécu avec le minimum. Il n'est absolument pas matérialiste, un poil dépensier. Avec son expérience, il gagne bien sa vie, et il utilise l'argent comme un moyen d'être un heureux, il ne court pas après. Il n'a pas fait d'études mais il est plutôt intelligent, peut-être pas aussi cultivé que certains, mais qu'importe, il vit très bien comme ça ! Il a une fâcheuse tendance à être bordélique et à procrastiner tout ce qui ne le passionne pas.
histoire : Certains vous diront que ça n'est pas donné à tout le monde de naître avec une cuillère en argent dans la bouche. Il est vrai que la fortune peut aider à trouver le bonheur, mais pour Taylor Maxwell, cela n'a pas vraiment été le cas, bien au contraire. Comme pour tout le monde, son histoire a commencé le jour de sa naissance. Lui, c'était le soir du 31 octobre 1987, le soir de Halloween. Ironique, quand on sait que ses parents ont toujours détesté tout ce qui avait un caractère païen. Il a poussé ses premiers cris dans la chambre familiale, où sa mère le mit au monde. Pas vraiment le meilleur des cadres mais bon, quand on pointe le bout de son nez dans une famille membre de la Convention des baptistes du Sud, qui porte sur la religion une vision fondamentaliste et créationniste, cela n'a finalement rien de très étonnant. Il n'empêche que réussir à pousser ses premiers cris sans problème majeur, quand on pèse déjà près de 4,8 kg et que l'on mesure 53 cm, c'est un bel exploit ! Et oui, à sa naissance, Taylor était déjà un sacré gaillard. Mais replaçons les choses dans leur contexte. Premier né de la famille Maxwell, le jeune garçon a hérité du blason familial et a été destiné, d'entrée de jeu, par son père, à prendre la relève et à pérenniser son empire. En tout cas, à sa venue au monde c'est ainsi que son père, Warren l'entendait. Cet homme, âgé de 40 ans au moment de sa naissance, était connu et réputé à Austin pour être un homme d'affaires. Un requin diraient ses détracteurs. L'argent, pour lui, c'était le nerf de la guerre et la seule façon de se faire respecter. Cela en disait long sur le personnage. L'exemple le plus édifiant ce fut en réalité son mariage, tardif. La première partie de sa vie, il la consacra à sa première société, une exploitation minière. Et puis, à un gala, il rencontra celle qui devint son épouse, une certaine Barbara Rockfeller, cousine du célèbre milliardaire et à la fortune plutôt bien lottie. Quelques temps plus tard, ils se marièrent en grande pompe. Une union qui tombait à pic pour Warren, puisqu'à ce moment-là, il manquait justement de liquidités. De là à dire qu'il ne s'agissait pas d'un mariage d'amour, il n'y avait vraiment qu'un pas. Le contexte étant posé, Taylor, qui avait hérité du prénom du grand-père paternel, connu localement pour avoir été un juge "droit dans ses bottes et ultra-conservateur", fut l'enfant dans lequel Warren plaça toutes ses attentes. La famille s'agrandit assez rapidement, avec la naissance, en 1989, de Susan, puis en 1991 de Moïra. Comme pour leur aîné, les deux bébés naquirent dans la maison familiale, sans intervention médicale. Taylor ne se rappelle pas de leur venue au monde, il était bien trop jeune. Et par la suite, ses soeurs lui furent en quelque sorte plutôt étrangères. Chez les Maxwell, l'éducation des garçons était assumée uniquement par des hommes, celles des filles uniquement par des femmes. Les uns et les autres ne mangeaient pas aux mêmes heures et ne jouaient pas ensemble. Un cadre très strict, très vieux jeu et traditionnel, qui collait avec les idées religieuses et politiques de la famille. Si Taylor voue une telle aversion à l'égard de la religion aujourd'hui, ça n'est clairement pas par hasard ! D'aussi loin qu'il se souvienne, il s'agissait davantage d'une secte que de croyances. De temps en temps, des gens de la convention venaient, pour échanger sur la morale, appeler au rejet d'un tel ou à rencontrer tel politique pour servir "la cause", en échange d'un gros chèque. Ce qui changea vraiment la donne pour Taylor, ce fut l'arrivée de son petit frère, Jared, en 1992. Il s'en souvient encore aujourd'hui parce que ce jour-là, c'est lui qui a trouvé sa mère au sol, inanimée baignant dans une flaque de sang, alors qu'il avait donné la vie quelques moments plus tôt. Mettant toute la maison en alerte, son père se résigna à appeler les pompiers. Le petit garçon qu'il était ne comprit pas tout ce qu'il se passait mais il avait des étoiles dans les yeux lorsqu'il vit débarquer ces hommes en uniforme qui sauvèrent la vie de sa mère, in extremis. Cela fit naître un rêve en lui. Ce qui aurait pu être un drame marqua un tournant dans la vie familiale. Barbara n'eut plus d'enfant après le petit dernier. Encore maintenant, il ne sait si c'était par impossibilité physique ou plutôt si psychologiquement, elle refusait de manquer y passer. Toujours est-il que beaucoup de choses changèrent à la suite de cet évènement, pour elle comme pour Taylor. Car Warren ne tarda pas à la laisser de côté pour aller voir ailleurs, sans s'en cacher. Et il justifia son comportement par la religion, arrangeant à sa sauce les valeurs pourtant fondamentales qu'il défendait avec ardeur. Pour Barbara, la peine fut grande mais elle se concentra sur l'éducation de ses filles. D'entrée de jeu, Warren mit le cadet sur un piédestal. C'est à lui qu'il fut comparé, le plus souvent de façon dénigrante. Manque de bol pour le chef de famille, son aîné n'était pas destiné à devenir une carpette bien sage. Si l'enfant fut relativement réservé et timoré jusqu'à ses huit ans, les reprimandes, les coups parfois violents et les humiliations s'accumulèrent en lui, jusqu'au jour où... à la suite d'une gifle cinglante et mal placée, son père lui cassa deux dents. Le goût du sang dans sa bouche transforma sa crainte en rage et rien ne fut plus comme avant. Aux invectives, Taylor se mit à répliquer en le regardant droit dans les yeux. Aux tentatives de correction, il mit au point de nombreux stratagèmes pour s'enfuir. Son "insolence" lui valut des privations de nourriture. Ne cherchez pas plus loin si vous vous demandez pourquoi il mange autant aujourd'hui. Le considérant comme un cas désespéré, son père le plaça dans une école religieuse privée mais le comportement de Taylor entraina son exclusion. Alors finalement, il fit appel à un précepteur qui venait faire son éducation tous les jours. A ce moment-là, le petit garçon n'était pas encore scolarisé. Son précepteur lui fit découvrir des choses que jamais son père ne lui aurait montré. Le piano, pour commencer. Sur l'instrument de musique, ils passèrent des heures, à apprendre des partitions. Cela canalisait sa colère, occupait son esprit, vidait sa tête. Quand il jouait, il ne pensait pas au reste. Et une fois apaisé, son esprit avait plus de disponibilité pour accueillir tout le reste. Il commença l'apprentissage de plusieurs langues : le français, l'espagnol et l'italien. Même si ce fut plutôt axé sur la religion, son ouverture à la science et aux mathématiques lui permit de se détacher de la pensée baptiste formatée et des relents créationistes qui en émanaient. C'est ainsi que la journée, coupé de son père, occupé au bureau ou avec une de ses pouliches, comme il aimait les nommer, il s'éveillait au monde, avant de retourner dans sa prison le soir, où il ne se passait pas un repas sans qu'il ne se montre insolent et qu'il finisse puni, en fermé dans sa chambre et dans le noir. Si au début, il répondait à son père, bien vite, il passa la ligne des provocations, juste pour le plaisir de le faire sortir de ses gonds. Il comprit très vite, en tout cas, que pour éviter d'être privé de son plaisir quotidien d'apprendre, il devait taire tout ce qu'il faisait et qui ne plairait pas au paternel. Le secret serait son arme. Au moins au début. L'enfant qu'il était devint adolescent. Autant dire que ça ne fut triste pour personne. Alors qu'il prenait déjà un plaisir certain à ne pas respecter les règles "dictatoriales" du foyer Maxwell, son air révolté prit le dessus. C'est ainsi qu'il inonda le bureau de son père, par vengeance, qu'il brûla les derniers documents comptables dans la cheminée du grand salon, provoquant un incendie qui nécessita une nouvelle fois l'intervention de ses héros préférés ou encore qu'il macula ses précieux costumes de boue. A chaque fois que le daron lui infligeait une correction, il répondait. Oeil pour oeil, dent pour dent. Ni l'un ni l'autre n'était prêt à céder. Ils entrèrent dans un cercle vicieux et cela ne pouvait que s'aggraver... Alors qu'il venait de commettre une énième connerie, Taylor n'eut pas le temps d'esquiver son père, qui le frappa en pleine tête avec le premier objet qui lui passa par la main : un vase. Il y eut une bagarre, où bien que sonné, il frappa son père à son tour. La pagaille fut telle qu'il fallut appeler la police pour les séparer et les pompiers pour leur prêter assistance. Si Taylor s'en sortit avec un léger traumatisme crânien, des hématomes et une entorse au poignet, Warren lui eut le nez cassé et de multiples contusions. Quand il évoque cet épisode, Taylor est fier de dire qu'après ça, son père a eu le né crochu grâce à lui et qu'il ne pouvait plus oublier qu'il savait se défendre. Ce fut un nouveau point de bascule pour le jeune homme. A la suite de l'altercation, son père refusa de le revoir sous son toit et le fit enfermer dans une école militaire. L'éloignement de la sphère familiale lui permit de se concentrer sur autre chose que sur sa colère intérieure. Ce ne fut pas simple, mais par chance les instructeurs étaient moins cons que la moyenne. Stricts mais bienveillants, il lui inculquèrent la discipline et la rigueur. Et ils furent suffisamment observateurs pour comprendre que ce qui passionnait vraiment Taylor, ça n'était pas les cours de tir ou les conflits, mais bien le fait de porter secours à d'autres personnes. Bien vite, on l'orienta sur cette voix, en lui faisant apprendre les premiers secours, en lui faisant pratiquer des exercices physiques intenses. S'il en a chié, il n'a jamais regretté toute l'énergie qu'il a mis là-dedans. A ses seize ans, il a quitté l'école militaire pour intégrer un lycée privé religieux et réintégrer la maison familiale, peuplée pour lui d'étrangers. Les tensions avec son père ne tardèrent pas à refaire surface mais Warren Maxwell avait décidé que ça serait Jared qui hériterait de son empire financier qui se composait désormais d'une usine de fabrication d'armes et de sociétés immobilières, en plus de ce qu'il avait déjà construit. Une aubaine pour l'aîné qui vécut cette annonce comme une vraie libération. A peine eut-il quitté le lycée, que Taylor se lança dans un long tour du monde. Il y fit passer toutes les économies que ses parents avaient mis sur des comptes épargnes. Les voyages durèrent une année entière. Il en profita allègrement, profitant de chaque découverte et de sa jeunesse. C'est à Melbourne qu'il commença sa vie sexuelle, en découvrant les plaisirs de la chair avec une femme. Le début d'un marathon épique... toutes les années d'interdits et frustration volèrent en éclat, laminées par sa soif de plaisir, sa volonté de croquer les femmes à pleines dents. Quelques mois plus tard, ce fut sa première fois avec un homme, à Mykonos. Cliché, oui... mais il en faut bien quand on a passé sa vie entouré de gens vous clamant que le sexe est le fruit du diable... En revenant à Austin, à peine âgé de 19 ans, Taylor ne savait pas trop quoi faire de sa vie. Son père ne voulait pas le voir devenir pompier et avec son influence il bloqua toute chance pour lui d'intégrer la caserne. Alors il s'engagea dans l'armée de terre et fut mobilisé en Irak pendant 4 ans. Cette période, Taylor n'en parle jamais. Il a vu des horreurs et été suivi pour en traiter les traumatismes. Mais il se refuse à revenir sur cette partie de sa vie. De retour au pays après la fin de son engagement, il décide de quitter le Texas, direction New York, pour prendre un nouveau départ et commencer une vie plus heureuse. Il a 24 ans lorsqu'il intègre la caserne des pompiers de New York. Pourquoi cette ville ? Parce qu'il a été marqué, comme beaucoup de gens par les attentats du 11 septembre et qu'il est persuadé que la population a besoin de gens pou prendre soin d'elle et l'aider à panser ses blessures. Ce fut le début d'une carrière qui n'allait pas se terminer de sitôt. Pendant des années, fort de son passé militaire et de la paix intérieure qu'il avait fini par trouver, Taylor se voua entièrement à son travail. Bien sûr, cela ne l'empêcha pas de trouver le temps de mener une vie personnelle et sportive quelque peu intense, ni de se construire de belles amitiés. L'une d'elle, en particulier lui est extrêmement chère et important, celle qu'il a bâti avec sa collègue de travail, Tyler. Elle dure depuis huit ans et dès le départ, ce fut un vrai coup de foudre amical. Il adore son côté entier, prompt à répondre au quart de tour. Elle ne mâche pas ses mots, elle ne se laisse pas impressionner. A bien des égards, elle lui ressemble. Il l'a prise sous son aile, sous sa protection à la caserne, dès qu'elle y a pointé le bout de ses bottes. Les échanges cordiaux du débat son vite devenus complices, les blagues se sont transformées en taquineries, les conduisant à de belles crises de fou rire. Humainement, comme professionnellement, Taylor a compris qu'elle possédait une énorme potentiel. Il n'a jamais cherché à le freiner, bien au contraire. Ils se sont très vite retrouvés en binôme, couvrant mutuellement leurs arrières. Si l'un tombe, l'autre lui tend la main. Ils n'ont pas besoin de parler, ils savent se comprendre, parce que leurs deux instincts sont connectés. Ne demandez pas par quoi, car eux-même ne savent pas vraiment. Bien qu'ils soient amis, cela ne les empêche pas de se dire les choses avec franchise et sans véritable tabou. Quand Tyler s'est vouée corps et âme à son boulot, après le départ de son amour, Maxime, pour Atlanta, il a été là, pour la canaliser et pour l'empêcher de s'épuiser. Il lui arrive de ne pas être tendre mais en même temps c'est comme ça qu'ils fonctionnent. Il leur faut parfois des claques pour prendre conscience qu'ils sont sur la mauvaise voie. Il a dompté son impulsivité et elle l'aide à garder son calme. Ca peut paraitre dingue, mais elle a le don pour lui rappeler l'homme qu'il souhaite être. Un soir, leur histoire est sortie de la piste, alors qu'après une garde bien agitée et stressante, ils se sont retrouvés en tête à tête devant le vestiaire. Pas besoin de faire un dessin. Avec toute la tension accumulée, il fallait bien que ça se libère. Ils ont couché ensemble et ont remis le couvert par la suite, pour se détendre. Mais tout a été clair dès le début : pas de sentiments amoureux. D'une part parce qu'ils n'étaient pas faits pour être ensemble sans exploser en plein vol, du fait de leurs personnalités et d'autre part, parce que de toute évidence, ils ne se projetaient pas de la même façon. C'eut été mentir que de dire qu'il n'y avait pas une attraction physique, sinon ils n'auraient pas eu de relation sexuelle. Mais le jour où cela cessa, de façon naturelle et paisible, leur amitié est demeurée intacte. Il y a 6 mois, Taylor a appris la mort de son père, terrassé par une crise cardiaque en pleine réunion de travail. Cela ne lui a fait ni chaud, ni froid. Il ne s'est pas rendu à l'enterrement. Il a coupé les ponts avec sa famille. A vrai dire, il ne sait pas si sa mère, ses soeurs et son frère en ont après lui ou pas. Et il n'y accorde finalement pas beaucoup d'importance. Quand il a appris qu'il allait hériter d'une partie de l'argent de son père, Taylor a failli refuser. Mais de toute évidence, Warren avait prévu de le déshériter, il ne s'attendait pas à mourir de façon aussi brutale. Alors juste parce que ça aurait sacrément fait chier son père, il décida d'accepter l'argent. Cela lui permis de déménager sur Staten Island où il pourrait vivre dans de meilleures conditions avec ses trois chiens. A New York, Taylor a trouvé le bonheur et il compte bien y rester, à mener sa vie comme il l'entend, loin d'Austin, de ses souvenirs, ses blessures, ses traumatismes. Pour l'aider à gérer autant d'argent, il a fait appel à Max, le petit ami de Tyler, qui est de très bon conseil. D'ailleurs, tous les deux, ils apprécient passer du temps ensemble, aller voir quelques matchs de basket ou de base-ball et puis jouer aussi dans leurs clubs amateurs, certains soirs de la semaine. A 34 ans, Taylor déborde d'énergie et de projets, pour lui. Il exerce le métier dont il a toujours rêvé, rencontre plein de gens intéressants, ne se prive de rien, surtout pas de relations, d'alcool ou de cigarette. Tous ces vices auxquels il succombe volontiers pour emmerder Dieu et sa clique.
PSEUDO : Alex ÂGE : 34 ans. TU NOUS AS CONNU COMMENT : Via une psycho-thérapie contre la schyzophrénie... pas très efficace ! UN TRUC EN PLUS :
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