caractère du personnage :Nul n’est plus complexe qu’une femme. Une femme ayant souffert de surcroît. Elena ne fait pas exception à la règle. Aux yeux du monde, elle est cette femme qui connait une réussite certaine dans son milieu. Bien que jeune encore, ses articles sur les PTSD ont fait l’unanimité. C’est une jeune femme qui au premier abord vous semble être comme tout le monde. Toujours avec un léger sourire aux lèvres, elle vous donne cette impression que l’on peut lui donner le bon Dieu sans confession. Attirant à elle les hommes qui rêvent de la mettre dans leur lit et les femmes qui voient en elle la bonne copine. Elle n’a pas cette beauté qui attire au premier regard et elle en joue Ellie. Car elle adore séduire, surprendre.
C’est une psychiatre dont l’intégrité et le professionnalisme n’est plus à démontrer. Son travail, c’est sa vie. Elle n’hésite pas à travailler des heures durant pour un cas. Son téléphone professionnel n’est jamais éteint et ses patients savent qu’ils peuvent l’appeler à toute heure du jour et de la nuit. Les seuls moments où elle ne le fera pas c’est qu’elle est déjà avec un patient ou lorsqu’elle est avec sa famille ou bien encore lorsqu’elle dort profondément. Ce qui n’arrive que rarement. Sommeil léger elle a Elena et ce depuis toujours. Dû certainement à ses premières années dont les nuits étaient rythmées au son des tirs et des cris des gangs de rue. Elle n’a donc pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour être fraîche comme une rose le lendemain.
Sa famille, c’est ce qu’elle a de plus précieux. Elle est capable de tout pour eux. Elle n’est jamais plus heureuse que lorsqu’elle est en leur compagnie. Le repas dominical est quelque chose qu’elle ne rate jamais. Avec ses frères et sœurs, ils s’adorent se retrouver ne serait-ce que pour boire un verre. Il n’y a qu’avec eux qu’elle baisse la garde et révèle ses faiblesses. Parce qu’ils sont sa force. Auprès d’eux, elle n’a pas peur de se laisser aller et de montrer toute la tendresse et l’amour que son cœur renferme. Très câline, elle adore prendre soin de ses proches. Généreuse pour les siens, elle adore leur faire des cadeaux et autres repas maison.
Mais en dehors… C’est une femme exigeante, qui ne laisse rien passer. Ne voulant pas se poser, cela ne la gêne nullement d’enchainer les coups d’un soir. Le fait que l’on puisse la traite de femme facile l’indiffère. Passer une soirée dans un bar et rentrer avec un parfait inconnu ? Elle peut le faire sans problème. Sa seule règle est de ne pas récidiver avec le même mec. Elle ne cherche pas de relation et surtout ne veut pas tomber amoureuse. Car être amoureuse, c’est s’exposer et Ellie ne veut pas donner de prise aux gens pour qu’ils la blessent. Avoir son numéro privé est donc un privilège que peu peuvent se targuer d’avoir. Son cercle intime est restreint et en dehors de sa famille, ses amis peuvent se compter sur les doigts d’une seule main.
En vrac : Déteste le sport sauf peut-être la marche si si c’est un sport – N’aime pas trainer au lit – Adore travailler chez elle sur ses articles et faire des recherches – Véritable cordon bleu et gourmande, même si elle aime les repas bien cuisinés, elle peut très vite se nourrir que de cochonneries parce qu’elle a la flemme de cuisiner – Très féminine avec un dressing énorme – Très orgueilleuse et tête de mule – Déteste avoir tort et fera tout pour retourner les situations à son avantage – Mauvaise foi incarnée histoire : « Poucelina, je vais rentrer tard ce soir, tu veilleras sur maman d’accord ? » La petite fille hocha gravement la tête. Elena Muñoz n’avait que sept ans mais la gravité qui luisait au fond de ses prunelles démontrait que son environnement n’était pas l’environnement idéal pour l’épanouissement d’un enfant. Elle regarda le jeune homme qui était accroupi devant elle.
« Tu vas aller voir Javier hein ? N’y va pas Edel. C’est un méchant… » Elle avait entouré ses petits bras menus autour du cou de son frère pour l’empêcher de sortir ce soir. C’était la première fois qu’elle faisait un geste de ce genre la petite Elena. Mais cela faisait près d’une semaine que les tirs et les cris se faisaient entendre dans les rues de ce quartier du Bronx dès que la nuit tombait. Bien que ses nuits aient toujours été rythmées par ces nuisances, la petite fille ne se sentait pas bien ces derniers jours. Comme si elle pressentait un malheur. Un malheur pour sa famille… un malheur pour elle…
Petite fille née sur le tard de Pablo et Livia Muñoz, Elena avait vécu les trois premières années de sa vie dans une véritable bulle de bonheur. Le souvenir qu’elle en gardait était le visage souriant de sa mère, sa façon de danser et de chanter en cuisinant, la façon dont son père avait de l’enlacer pour la faire danser sur de la musique ou encore de la façon dont Edel râlait en les voyant faire. Il fallait dire qu’avec douze ans de différence avec sa petite sœur, il était déjà un adolescent qui n’avait pas forcément envie de voir les gestes de tendresse entre ses parents. La famille ne roulait pas sur l’or, ils n’habitaient pas dans un des quartiers les plus surs du Bronx mais Ellie ne le voyait pas. A travers ses yeux d’enfant, leur petit appartement était un véritable paradis empli d’amour et de bonheur. Bonheur qui s’arrêta pourtant l’année suivante. Pablo s’enticha d’une autre femme et n’hésita pas à quitter femme et enfants sans un regard en arrière. Son départ fit l’effet d’un coup de massue pour le reste de la famille. Surtout pour Livia qui ne s’y attendait pas du tout. Ils s’étaient connus très jeunes et avaient eu Edel alors qu’elle n’avait que seize mais elle avait toujours vu en Pablo l’amour de sa vie. D’ailleurs, un mois après son départ, personne n’aurait reconnu la belle Livia Muñoz en cette femme éteinte et sans vie qui arpentait les rues sans but apparent. La femme connue dans le quartier aussi bien pour sa beauté que pour sa gaieté et gentillesse avait disparu au profit d’une femme qui se désintéressait de tout et de tout le monde, ses enfants y compris. Elle n’avait que trente-deux ans à l’époque. Bien que très jeune, Elena avait très vite compris que plus rien ne serait comme avant. Bien que pas très riches, la pauvreté vint bientôt s’installer dans l’appartement. Aveuglé par sa nouvelle compagne, Pablo ne remit jamais les pieds à l’appartement semblant même oublier jusqu’à l’existence de ses deux enfants. Et Livia était bien trop occupée à se concentrer sur son chagrin que de ses enfants. Ce fut Edel qui se chargea de sa petite sœur. Il arrêta l’école et abandonna ses rêves de devenir médecin pour pouvoir s’occuper de sa famille. Refoulant la rage qu’il éprouvait au fond de lui devant sa petite Ellie, il ne se gêna pas pour l’exprimer dans la rue. Étonnamment grand et fort pour son âge, ce ne fut donc pas une grosse surprise qu’il se fit embrigader dans un des gangs qui pullulaient dans les rues du Bronx. Bien que très occupé, il gardait toujours du temps pour la petite fille qui n’avait plus que lui, cette petite fille qui dès sa naissance, il avait juré de protéger et d’aimer plus que sa propre vie.
Les années passèrent tant bien que mal. Elena avait compris que son frère n’était pas un enfant de chœur mais elle savait aussi qu’il faisait tout ça pour elle et leur mère. Livia ne bougeait plus de son lit à présent. C’était Ellie qui prenait en charge l’intérieur de l’appartement tandis que son grand frère pouvait disparaitre des jours et des nuits durant. Si auparavant, elle avait toujours pu se réfugier dans le lit d’Edel quand elle avait peur ou quand les affrontements se faisaient trop entendre, aujourd’hui, elle ne le pouvait plus la petite brune. Elle avait passé des nuits blanches à sursauter au moindre bruit et à guetter le pas de son frère ne s’endormant que lorsqu’elle l’entendait refermer la porte et venir lui souffler un bonne nuit à l’oreille. Même à l’âge adulte, elle gardera ce sommeil léger la brune. Tout l’amour de son jeune cœur était concentré sur Edel, son héros. Envers Livia, elle conservait cet amour filial qui revêtait une forme de protection qui ne devrait pas exister chez une enfant aussi jeune envers l’un de ses parents. Mais Elena avait perdu ses deux parents le jour où Pablo avait quitté le domicile familial. Et ce soir-là, pour la première fois, elle supplia Edel de ne pas sortir. Car elle avait passé la journée à se sentir angoissée. Encore plus qu’à l’ordinaire. Sentiment étrange pour une enfant aussi jeune mais l’était-on réellement quand on vivait dans ses conditions ?
« N’y va pas Edel. C’est un méchant… », répéta-t-elle en tremblant. Elle ne l’avait vu qu’une fois et pourtant cette rencontre l’avait profondément marquée sans qu’elle n’en comprenne vraiment la raison. Peut-être parce qu’elle avait vu dans le regard de son frère une rage qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Ou bien parce que le regard perçant de Javier l’avait transpercé la laissant glacé. Elle ne le savait pas trop. Trop jeune pour comprendre les histoires d’adultes. Edel se dégagea doucement et lui dit tendrement
« Ne t’inquiètes pas pour moi Poucelina. Et si je te disais que c’est la dernière fois ? Après ce soir, j’aurais assez d’argent pour qu’on parte de là. On pourra aller vivre où tu veux petite sœur. » Elle secoua la tête, les yeux pleins de larmes, et lui dit
« Je n’ai pas besoin d’argent. Je te veux juste à la maison Edel… S’il te plait… » Il déposa alors un baiser contre son front.
« Promis je serais prudent. Ferme bien la porte derrière moi d’accord ? » Comprenant qu’il ne lui céderait pas, elle hocha la tête et fit ce qu’il lui demandait. Après avoir nourri sa mère, la petite fille se mit dans le lit de son grand frère à l’attendre. Fixant le réveil qui se trouvait sur sa table de chevet, elle voyait les minutes puis les heures passer sans nouvelles quand la porte s’ouvrit avec fracas. Edel pénétra dans sa chambre le visage ensanglanté.
« Elena dans le coffre tout de suite ! » Elle s’était levée complètement effrayée de voir son frère dans un tel état. Généralement il faisait en sorte de ne jamais montrer ses blessures. Elle courut à lui et il la souleva sans effort, Ellie était bien plus petite que la moyenne des enfants de son âge, et elle s’accrocha à lui terrifiée. Mais il n’avait pas le temps de la rassurer. Il ouvrit le coffre qui se trouver dans le coin et la mit sans ménagement dedans.
« Tu ne bouges pas de là. Compris ? Quoique tu entendes, quoiqu’il se passe, tu n’en sors pas compris ?! Ellie ?! Je veux que tu me le promettes… » Un
d’accord tomba des lèvres blêmes de la petite. Il détacha alors rapidement le collier qu’il avait autour du cou pour le mettre autour de celui de sa petite sœur avant de refermer le coffre.
« Je t’aime Poucelina, ne l’oublies jamais… » Serrant contre elle, l’ours en peluche que son frère lui avait offert quelques années auparavant elle se laissa enfermer dans le coffre et enfoui son visage contre l’ours. Les cris de cette nuit-là allaient la hanter encore pendant très longtemps. Elle ne sut pas combien de temps elle resta là. Une journée ou deux ? Mais il s’ouvrit brutalement et elle fut aveuglée par le faisceau que projetait les lampes des policiers qui la regardaient abasourdis de découvrir une fillette, dont les vêtements étaient couverts de sang, là.
On lui apprit que sa mère et son frère avaient été tués dans le règlement de compte qui avait eu lieu. La crise de larmes qui suivit fut compliquée à gérer pour les hommes qui se trouvaient là. Ils durent attendre l’arrivée de l’assistante sociale qui réussit à calmer la fillette qui resta alors amorphe le reste du temps. On l’a mis dans une famille d’accueil mais son mutisme eut vite fait de la faire partir de là. Puis il y eut les Winters. Ils avaient déjà deux enfants à eux mais avaient toujours eu de la place dans leurs cœurs et leur demeure pour accueillir d’autre. Jane était une femme douce et chaleureuse qui avait assez d’amour en elle pour en distribuer à la terre entière. Elle fit de son mieux pour que la petite Elena puisse se sentir bien chez elle, ne se décourageant pas du mutisme de la petite fille ni de ses terreurs nocturnes qui la laissaient sans force et en sueur. Jane et Peter furent là pour elle.
« Tu sais ma puce, ici on ne te fera pas de mal. On ne veut que t’aimer et te donner un foyer où tu pourras te sentir en sécurité. Je sais que ta maman et ton frère te manquent et que jamais on ne pourra les remplacer mais laisse nous essayer de te donner un peu d’amour d’accord ? » Ellie regarda cette femme qui lui parlait avec tant de tendresse dans les yeux et éclata en sanglots. Elle pleura longtemps. Sur son frère, sur sa mère, sur sa vie passée qu’elle savait définitivement morte et enterrée. Jane la tint serrée contre elle durant tout ce temps, lui prodiguant des mots tendres et réconfortants. La laissant pleurer de tout son soul. Les larmes finirent par se tarir et un mot fila entre ses lèvres
« Merci… » Jane avait réussi à entrer dans le cœur d’Elena. A partir de ce jour-là, la petite fille s’accrocha à sa nouvelle famille comme jamais. Elle avait compris qu’une nouvelle vie s’offrait à elle et que tout le bien, tout l’amour qu’elle recevait, elle ne le devait qu’aux Winters. Aussi bien les parents que les enfants. Elle fit de son mieux pour ne jamais les décevoir. Accueillant les autres enfants que le couple accueilli après.
A partir de ce jour-là, la petite fille s’accrocha à sa nouvelle famille comme jamais. Elle avait compris qu’une nouvelle vie s’offrait à elle et que tout le bien, tout l’amour qu’elle recevait, elle ne le devait qu’aux Winters. Aussi bien les parents que les enfants. Elle fit de son mieux pour ne jamais les décevoir. Accueillant les autres enfants que le couple accueilli après. Et puis, il y avait Adam. Le fils ainé des Winters. Quatre ans les séparaient mais même lorsqu’elle n’était encore que cette petite fille muette, elle cherchait cette présence si réconfortante. S’asseyant à côté de lui pour ressentir un peu de sa chaleur et cette impression de sécurité. Il ne remplaça pas Edel, personne au monde ne pourrait jamais remplacer Edel, mais Adam fut sans doute le premier envers qui elle éprouva de la confiance au sein des Winters. Même en grandissant, cela ne changea pas. La complicité qu’ils partageaient était une chose reconnue au sein de la fratrie. Quand commença-t-elle à éprouver ce petit quelque chose ? Elle ne le savait pas. Peut-être ce sentiment de possessivité qu’elle éprouvait envers les filles qu’il lui présentait. Peut-être ce sentiment de jalousie quand elle le voyait proche d’autres filles. Elle ne le savait pas. Gardant soigneusement ce sentiment au fond de son cœur, elle n’en parla à personne. Pas même à Aby, sa jumelle de cœur. Cette amie qui par un concours de circonstance devint sa sœur adoptive. Même âge, les fillettes étaient inséparables. De vraies jumelles. C’était avec Aby qu’Ellie parlait en espagnol ainsi les deux brunes étaient sure de ne jamais oublier leur langue maternelle. Et puis, avec leur chevelure brune et leurs joues de hamster, elles pouvaient facilement passer pour des sœurs biologiques. Et elles ne le démentaient jamais parce qu’elles s’étaient trouvées toutes les deux et elles ne se lâcheraient pas. Se confiant sur tout ou presque.
Ellie devint cette petite fille qu’elle aurait certainement été si Pablo n’avait pas claqué la porte. Vive et aimante, exprimant son amour pour les siens. De son passé, elle gardait ce côté un peu trop protecteur envers sa famille. Elle était capable de tout pour les membres de la famille Winters. Ellie avait trouvé une nouvelle famille. Elle n’en oublia pas pour autant sa famille biologique. Edel restait toujours dans son cœur et c’était très souvent en pensant à lui qu’elle s’endormait le soir, son collier ne la quittant jamais. Lui encore qui dirigea sa voie professionnelle. Tout ce qu’elle faisait, elle le faisait pour qu’il soit fier d’elle de là où il était. Pour lui qu’elle choisit la voie de la médecine. Très intelligente, elle s’était donnée pour but de réussir tout ce qu’elle entreprenait. Ne voulant aucun obstacle sur sa route, réussir le plus rapidement possible. A l’âge, où les jeunes ne cherchaient qu’à s’amuser et Ellie passait sa vie à la bibliothèque. Elle savait déjà où elle allait partir et faisait en sorte d’avoir le dossier scolaire le plus parfait possible pour entrer dans l’université de ses rêves. Elle mettait tout en œuvre pour y entrer. Elle travaillait dure la semaine et faisait du bénévolat dans des centres médicaux certains soirs de la semaine et une partie de la journée du samedi. Le dimanche était réservé à sa famille et c’était quelque chose dont elle ne dérogeait pas la brune.
« Alors prête à faire le tour des universités avec moi ma chérie ? Tu as déjà fait tes choix ? » Jane la regardait avec tendresse. Elle était fière de la jeune fille qu’Elena était devenue même si elle s’inquiétait toujours qu’elle n’en fasse trop. Mais elle avait compris avec le temps à quel point sa fille adoptive était têtue alors elle l’avait laissée faire.
« En fait j’ai réfléchi Maman. Et si je veux m’en tenir à mon plan, je n’ai le choix que entre trois facs. Le California Northstate University, Howard University et University of Missouri. Ce sont les seules universités à proposer le programme que je veux en six ans. » Maman Winters soupira et remettant une mèche de cheveux derrière l’oreille de sa fille et lui demanda
« Pourquoi aimes-tu autant te compliquer la vie Elena ? Pourquoi être aussi pressée ? Tu n’as pas encore 18 ans. Tu as toute la vie devant toi alors profites… » Cela fit sourire la jeune fille et se penchant pour embrasser sa mère adoptive qui était bien plus une mère que ne l’avait été Livia, elle lui répondit doucement
« Je sais ce que je fais ne t’inquiètes pas. Je veux vous rendre un peu de ce que vous m’avez donné toutes ces années papa et toi… Et je sais que vous ne l’avez pas fait pour des remerciements mais je sais ce que je fais et je veux revenir au plus vite auprès des miens… » Et elle réussit Ellie. Elle entra à l’université de Californie car c’était l’une des seules universités à faire des programmes accéléré qui avait été son but. Mieux, elle réussit à avoir une bourse. Le programme était dur et intense mais elle avait réussi à être là où elle voulait et elle commença à se relâcher un peu et à commencer à vivre. Son exigence envers elle n’avait pas bougé d’un iota mais elle s’autorisait à souffler de temps en temps et à s’amuser. La jeune femme passa brillamment ses études et comme promis revint au bercail. Psychiatre avec déjà plusieurs papiers publiés avant même l’obtention de son diplôme, Elena avait réussi à faire de sa vie ce qu’elle voulait. Espérant simplement que de là où il était, Edel serait fier d’elle.
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Sujet: Ellie ~ Searching for redemption 
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